Chapitre 30

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-Je rentre chez moi et à ma plus grande surprise, je vois...-

Je vois mon père, d'habitude il travaille toujours jusqu'à je ne sais quelle heure. Quel exploit qu'il soit là. Il me regarde d'une façon qui me donne envie de faire demi tour directement.
Moi : Qu'est ce que tu fais là ?
Mon père : J'ai pris des jours de congé, je vais remettre de l'ordre ici, terminée la belle vie ou tu faisais tout ce que tu voulais. J'ai reçu un appel comme quoi tu t'étais fait renvoyée de cours et que t'as séchés tout les autres cours de la journée. T'as intérêt de changer Manon. Et d'ailleurs, t'es puni de sortie jusqu'à nouvel ordre.
Moi : Non mais t'as cru quoi toi ? Que tu allais vraiment faire ta loi ici? Tu ne t'es jamais occuper de nous, c'est pas maintenant qu'il faut faire style d'être un père autoritaire. Je sortirais si je veux, de toute façon t'es pas mon père, j'ai plus de père maintenant, j'ai jamais eu de père d'ailleurs, alors tu vas retrouver ta vie d'avant et me foutre la paix..
Il s'approche de moi et me met une grosse gifle, j'en avais mal à la mâchoire, comment il pouvait me frapper comme ça.
Moi : Tu sais faire que ça frapper ? C'est ça pour toi être père ? Quand ça va pas on frappe c'est ça ? T'es un connard, tu le sais ça ? Frapper sa fille comme ça c'est une honte.
Je pense que j'avais étais vraiment loin, il m'as pris et m'as claquer contre le mur, mon dos me faisait horriblement mal, je ne reconnais même pas mon père, pourquoi tant de violence? Pour un simple renvoi en plus ? Il avait était très loin là.
Mon père : Monte dans ta chambre, me parle plus jamais comme ça t'as compris ? Et ce qui viens de se passer reste entre nous, si quelqu'un le sait tu verras ce qu'il t'arriveras.
Je pleurais en montant dans ma chambre, je me dirige directement vers la salle de bain, je relève mon tee-shirt et j'avais un énorme hématome sur le dos, ça devenait bleu violet, j'avais terriblement mal. Je m'allonge dans mon lit et pleure encore tout en pensant, j'avais peur que ça se reproduise, mais je me disais que c'était peut-être une erreur, qu'il le regretterait, que ça n'allait plus se reproduire. Pourquoi mon frère était pas là à ce moment là ? Pourquoi il faut toujours que dans les pires moments, je sois seule ?
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Mon père m'appelle pour manger, je descend je suis morte de peur, limite que j'en tremble sur mes jambes, j'étais traumatiser de ce qui s'était passer. J'arrive à table et mange sans parler, je ne le regarde même pas, rien que son regard me fait peur. Il coupe ce silence.

Mon père : Demain, je t'amènerais au lycée et je viendrais te rechercher.
Moi : Pourquoi ?
Mon père : Parce que, et ça sera comme ça le temps que je serai en congé.
Je répond pas et continue de manger en silence. Puis finalement je pose quand même une question.
Moi : Il est où Enzo ?
Mon père : Il m'a dis qu'il sortait.
Si mon frère savait, que mon père m'avais frapper, il le défoncerai, mais je n'ai rien le droit de dire sinon, je ne sais pas ce qu'il pourrait m'arriver et j'ai pas envie de tester. Une fois finit de manger, je débarrasse mon assiette et remonte dans ma chambre. J'enfile un pyjama rapidement, je me regarde dans le miroir, c'est peut-être difficile à croire mais j'ai encore la grosse trace rouge sur ma joue, je ressent tellement de haine envers lui..
Je me glisse sous mes couvertures et m'endors avec une boule au ventre et une douleur atroce dans le dos..  

Learn to LOVE (T.1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant