Renouer avec son passé

Chapitre 18

Le lendemain matin, je me réveillai à l'aube, incapable de dormir une seconde de plus. Tout était calme, silencieux dans l'appartement. Seule dans la noirceur de la chambre d'ami, mon coeur battait à cent à l'heure et tout mon corps suitait légèrement de la sueur. J'étais stressée, très stressée. Plus que toi probablement. Je savais au fond de moi que ce jour serait aussi décisif que le jour d'il y a 48 heures. Grégoire avait été une première étape facile. Normal, il avait été un de tes amis les plus proches. Selon certaines personnes, il avait même été plus! Mais je savais très bien que cette rumeur-là était fausse. Aujourd'hui, se serait plus difficile. Nt et Unster avait été de bons amis, mais, je croyais, pas autant que Brioche.

Je m'accotais la tête sur le mur et fermai les yeux, essayant de calmer ma respiration. En vain. Je dus attendre au moins deux heures avant d'entendre finalement un buit de l'autre bord du mur. Je me levais instantanément en entendant le porte de la chambre de Grégoire grincer. Je m'avança le plus silencieusement possible dans le corridor.

-Ça va? Je demanda à Grégoire en chuchotant.

Il me répondit d'un hochement de tête et me retourna la question d'un regard.

-Je n'arrive pas à dormir. Je suis stressée comme ce n'est pas possible.

-Pourquoi? Tout vas bien aller aujourd'hui, je suis sûr qu'il vont le croire. Comment pourraient-ils faire autrement?

-Je sais, je ne suis pas raisonnable... Mais je ne peux pas m'en emêcher, j'ai toujours été ainsi, effrayée par tout et n'importe quoi! Et puis... Tu ne l'a pas vu avant que j'arrive. Il était si détruit, je ne suporterait pas qu'il redeviene ainsi! Je répondis avec un air inquiet.

-Ne t'en fais pas. Viens, on va aller déjeuner, le stress ça donne faim!

J'éclata de rire avant de m'arrêter soudainement em me rappellant que tu dormais toujours.

Nous nous dirigeâmes vers la cuisine et Brioche sortit, bien évidemment, des chocapics. Je lui sourit, tout une histoire d'amour Brioche et ses chocapics! Nous déjeunâmes en silence jusqu'à ton arrivée. Tu semblais toujours fatigué, tes yeux étaient cernés et touours mi-fermés.

-Hey, ça va? Je te demande.

-On peux dire ça... J'aurais bien dormi quelques heures de plus, jusqu'à ma mort tiens! Mais il semble que mon corps n'était pas d'accord. Tu dis en grognant.

Je souris en comprenant que tu étais toi aussi stressé, à ta façon. Je te tendit les chocopics et tu me souris aussi sous le regard de Brioche.

-Prends-en pas trop là! C'est MES chocapics! Il s'exclama.

Nous éclatâmes tous de dire à cause de l'attitude de protecteur de Grégoire. Et, pendant un instant, nous pûmes oublier ce que arrivait pendant la journée.