L'élue du prince des ténèbres en réécriture !

chapitre 1

POV: Amoré

C'était un soir de mi-novembre, le froid mordait déjà fortement. Je me dandinai de droite à gauche, frottant mes mains vigoureusement pour me réchauffer. Je regardai une nouvelle fois le tableau d'affichage de l'arrêt de bus, vingt minutes d'attente... Je laissais mes yeux vagabonder sur ce qui m'entourais. La rue était vide seul quelque lampadaires l'illuminaient me tenant compagnie. je me retournai complètement pour regarder le parc. Aucune lumière n'y était, seule la nuit l'entourait. Prenant mon téléphone avec nonchalance, il affichait qu'il était vingt heures quarante-cinq.

Ok cette fois-ci je suis fichue, maman m'en voudra d'être de nouveau à la bourre, pourquoi ai-je mis c'est fichu talon !  

m'exclamai je dans mon fort intérieur. La peur au ventre je me dirigeai vers le parc. Ce dernier était mal famé la nuit et plusieurs agressions avait déjà eu lieu. Malheureusement pour moi, c'était le chemin le plus court pour rentrer. Mes talon claquaient sur le sol, le bruit qu'il faisaient résonnait dans la nuit ce qui me rassurais pas. Tout en fixant le chemin, je marchais le plus rapidement possible. Soudain, j'entendis des ricanements proches de moi. Mon cœur se mis à tambouriner si fort, que je l'entendais battre contre mes typant. J'accélérai pour mettre de la distance entre nous, mes les rires se rapprochait de plus en plus de moi. Une imposante masse sombre jaillis devant moi, me forçant à m'arrêter. Je sentais ma sueur couler le long de mon dos.

- Hey,Hey,Hey mais où tu vas comme ça poupée?

en relevant la tête, j'aperçus un homme plus grand que moi. L'odeur d'alcool qu'il dégageait dès qu'il  ouvrait la bouche, me donnais des hauts le cœur. Tout en fixant ce dernier, je remarquai que ses pupilles étaient dilatées et injectées de sang. 

Mais dans quel pétrin me suis-je encore fourrée!

m'exclamais je de nouveau, sentant qu'à ce moment précis que j'allais passer un mauvais quart d'heure.

- Je suis attendus, bonne soirée...

Répondis je d'une voix le plus impassible que je pouvais, malgré la peur qui me prenait aux tripes. Mes jambes commençaient à devenir cotonneuse et ma bouche s'asséchait. je me décalais pour passer, mais l'homme en face de moi n'était pas du même avis et me retint par le creux du coude. 

- Hop,Hop,Hop mais où croies tu aller comme ça ma jolie? Ton rendez-vous est avec moi et mes potes maintenant et je sens qu'on va bien s'amuser!

réplica t'il un  sourire lubrique au visage. Mon sang ne fit qu'un tour. Je retirais mon bras d'un geste brusque pour fuir sa poigne. Il siffla, mécontent de ma réaction. Ses "potes" alertés par notre altercation, nous rejoignîmes peu après, curieux de savoir se qu'il se passait. Il titubaient tenant plusieurs bouteilles d'alcool dans leurs mains.

je suis vraiment dans la merde, j'aurais dû attendre se fichu bus!  

- Ecoutez, je suis vraiment en retard à mon rendez-vous, je dois y aller. 

Répliquai je le plus calmement que je pus, malgré mes tremblements. Mon interlocuteur ne devait pas apprécier  ma réponse et se dernier m'attrapa les joues, les serrant avec force. un gémissement de douleur sortit de ma bouche, alors que je le regardais furieusement.

- Me regarde pas comme ça sale pute! me crachât-il avec haine tout en renforçant sa poigne.

Toute les émotions que je contenais explosèrent. Mon cœur tambourinait de nouveau et les larmes me montèrent aux yeux. je me raidis par la peur, fermant les yeux aussi fort que possible pour échapper à ce qu'il pouvait m'arriver. quelque seconde s'écoulèrent alors que je laissais mon sort au destin. Je ne ressentais plus sa poigne, juste une douleur lancinante. on me sortie de ma torpeur lorsque j'entendis un hurlement de douleur échapper de mon agresseur. Mon corps quand à lui me lâcha et tomba avec fracas au sol. Tremblant comme une feuille, je gardais mes yeux fermés ne voulant en aucun cas voir ce qu'il pouvait se passer. J'entendis d'autre hurlement de peur, de douleur, ainsi que des os qui se brisaient. La bile me montait à la gorge. J'étais prête à vomir. Mais le calme revint vite, n'entendant plus un bruit je me mise à sangloter, désemparer et apeurée par la situation. deux main se posèrent soudainement sur mes joues avec douceur. Essuyant délicatement les larmes qui y ruisselaient.