Victor doit continuer d'enquêter seul sur le passé de la victime pour résoudre cette affaire au plus vite. Il trouve le bureau bien calme et redoute la visite du juge Larrieu. Pourtant, personne ne passe. Il est accablé par la quantité de travail, mais se doit de tenir une promesse : celle de représenter Alice en son absence. Pour cela, il téléphone au légiste qui lui confirme que l'arme du crime est en salle des scellés. Victor s'y rend d'un pas assuré.
À sa grande surprise, Florence croise par pur hasard Lucien Forette. Lui aussi est un ancien coéquipier d'Alice. Sans savoir si elle agit en bien, elle s'en va lui demander son aide pour terminer l'enquête, au moins pour avancer aujourd'hui. Colas s'est retranché à la brigade et elle n'a aucune envie d'y mettre les pieds.
Fred conduit Alice chez elle : il préfère être prêt à accueillir Paul après l'école pour lui expliquer la situation. Il envoie un message à Ève, sa nounou, pour lui demander d'aller chercher Paul et de l'emmener ici ; il s'occupe du reste.
Elle répond favorablement à sa demande, enfin une bonne nouvelle depuis ce matin...Dans la voiture
Alice : Je n'ai pas le courage d'affronter le passé de cette jeune femme. J'ai peur qu'il soit trop similaire au mien.
Il n'ose pas la regarder se morfondre à côté d'elle. Ils étaient si heureux d'avoir passé un bon moment hier...cette euphorie bénéfique aura été de courte durée, fort malheureusement.
Fred : J'ai demandé quelques renseignements à Antoine, et c'est un peu plus compliqué...
Alice : Comment ça ?
Fred : ...c'était Amandine qui était atteinte du cancer.
Alice : Fred...
Fred : Je sais, on devrait pas en parler en voiture mais puisque tu as engagé la conversation à son propos... Et puis comme ça tu es fixée.
Elle se redresse sur son siège, jette un regard embué à son commandant et pose sa main sur la sienne alors qu'il se gare devant chez elle. Ils sortent et se précipitent pour éviter les gouttes de pluie malgré le fait qu'elles soient fines, et pénètrent enfin chez eux.Antoine reçoit un second message.
[Message de Marquand]
Tu peux rentrer, Victor reste au Palais encore une heure et il rentre lui aussi. Pardon de pas être resté très longtemps avec toi, mais je pense que tu as saisi la situation par rapport au juge... À demain, sois en forme ! Ciao,
Marquand
[FIN du message écrit]Il file se préparer et rejoint la première bouche de métro qu'il croise pour rentrer se cloîtrer à son domicile et continuer son œuvre "Livre-toi", celle en laquelle il a le plus d'espoir, sa sœur l'encourage d'ailleurs.
Colas sort s'aérer l'esprit. Observer la Seine, sentir le vent effleurer sa peau et soulever sa chevelure brune et ébouriffée. Clore les yeux un seul instant et se remémorer, dans le plus grand des calmes, les jours meilleurs. Tout cela lui avait manqué. Plus serein, Colas reprend la direction de Palais et fait un détour par la pâtisserie la plus proche.
Forette : Je n'ai pas de temps à moi, désolé.
Florence : Attendez... Je suis l'amie d'Alice.
Forette : Alice ? Alice Nevers ?
Florence : Oui.
Il réfléchit plus sérieusement à sa demande. Elle reste en retrait et attend impatiemment qu'il se décide.
Forette : Bon, allez à la Brigade de ma part et demandez un certain Louis. Il me ressemble un peu, vous le trouverez facilement.
Florence : Merci !
Le juge Larrieu s'engage vers la Brigade et espère de tout coeur ne pas avoir à croiser Colas. De son côté, le lieutenant Forette repense à ses jeunes années aux côtés de la juge Nevers.Affalée sur ce qui lui sert de lit, Alice projette de se reposer un long moment. Elle n'aura pas toujours la chance de pouvoir interrompre une enquête après avoir subi un choc émotionnel : elle tient à en profiter et ses collègues en bénéficient aussi. Fred, lui, est douteux : mieux vaut parler à Alice ou la laisser se reposer tranquillement ? Il opte pour la première solution avant d'entendre toquer à la porte. Spontanément, il ouvre. C'est bien celui qu'il attendait.
Il salue Ève qui lui rend son geste avant de disparaître sous les gouttes qui n'ont pas cessé de viser le sol.
Paul : Parrain ! Tu restes avec nous, ce soir ?
Fred : Euh...viens, je vais t'enlever ton petit manteau...
Paul : Merci.
Une fois prêt à faire ses devoirs, Paul monte à l'étage après avoir fait savoir à Fred qu'il l'attendait en haut.
Marquand se dirige vers la chambre d'Alice, maintenant plongée dans l'ombre, et y découvre une femme sensible et touchée. Il préfère chuchoter de peur de la brusquer.
Fred : Alice ? Tu veux qu'on en parle ou...tu préfères peut-être rester seule ?
Elle chuchote, il a du mal à percevoir le son de sa voix.
Alice : Seule ? Non. Reste avec moi, s'il te plait...
Il jette un coup d'œil vers l'escalier pour s'assurer que Paul ne s'inquiète pas à propos de sa mère, dont il n'a pas demandé de nouvelles.
Fred : Je dois aider Paul pour ses devoirs... J'arrive, mais tu n'es pas seule...laisse moi une dizaine de minutes.
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Alice Nevers, juge d'instruction
FanfictionBienvenue dans la suite de la diffusion de 2015. Aucun spoil, juste une histoire du passé avec quelques détails ajoutés. Bonne lecture ! (Les commentaires ne sont pas interdits par madame le juge 😉) [ Suite 2015 / Terminée ]