Chapitre 17. : Avancer

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La matinée est déjà bien avancée lorsque je me réveille. Thomas m'a laissé dormir et je ne peux que l'en remercier. J'ai dormis à point fermé jusqu'au matin après être tombé comme une souche hier tard de la soirée.

J'ai dormis d'un sommeil calme et sans rêve. Mon corp et mon esprit étaient litralement exténués après la journée d'hier et même après la semaine que je viens de passer je pourrais dire, car oui cela fait 14 jours que le crash à eu lieu.

Le temps passe bizarrement ici, comme s'il passait différemment, les journées paraissent plus courtes mais on y fait tellement de choses...

En deux jours on c'est construit un véritable abris digne de ce nom, en une journée on a réussi à repérer toutes les sortes de plantes sur le chemin de la cascade qui peuvent nous être utiles et à en faire des réserves suffisantes. On a également passé deux jours à explorer la forêt et les alentours proches, mais nous n'avons pas pris le temps d'en savoir plus car on se devait de faire un chose plus importante : s'occuper des victimes.

En une journée et demis on a construit une sorte de "grange" de 1m10 de haut environ et qui recouvre une superficie impressionnante il faut l'avouer, dans laquelle on a placé les corps. Il nous a fallu deux jours suplementaires pour rassembler tout les corps des environs et les faire tenir tous dans la grange, allongés, serrés en ligne à même le sol les uns a côté des autres. On a aussi essayer de les recouvrir de couverture mais il nous en a manqué.

C'est traumatisant physiquement et psycologiquement de faire ça. Surtout que je n'étais qu'avec Thomas. Jackson est tombé gravement malade, sa plaie s'est infecté et il a toujours de la fièvre depuis que je n'arrive pas à faire redescendre.

Je me redresse et le voie étendu sur sa couche. Jackson émet un gémissement avant de replonger dans un sommeil agité. Je lui remet une mèche de cheveux qui lui barre le front avant de sortir de la cabane.

Une fois à l'extérieur je m'étire longuement chaque partie du corps se qui est plutôt douloureux. Thomas n'est pas sur la plage, il doit être à la cascade. Je décide donc de faire un tour sur la plage.

A chaque pas la contraction de mes muscles tétanise tout mon corp, il ne peut pas suporter plus d'efforts après avoir passé deux jours à porter les victimes, les déplacer dans le sable et à être plier en deux dans la grange entouré des corps, pour les disposer de sorte à ce qu'ils puissent tous rentrer dans ce petit endroit.

N'étant pas capable de marcher plus je retire mon t-shirt puis mon jean. Je fais encore un effort pour aller dans l'eau. Lorsqu'elle m'arrive mis-cuisse je me laisse glisser et la tension redescende instantanément. Je relâche totalement mon corp et m'allonge en surface. Le contact de l'eau salée sur ma peau me fait un bien fou et le poids de mon corp disparaît presque avec l'effet de flottaison.

Après une bonne dizaine de minutes à barboter puis à faire des longueurs dans l'eau cristalline je décide de remonter à la cabane voir l'état de Jackson et prendre un petit déjeuner tardif car mon estomac commence à se plaindre du manque de nourriture depuis près de 20 heures maintenant avec le dîner d'hier soir que j'ai loupé cause d'épuisement.

Une fois sèche j'enfile de nouveaux sous - vêtements ainsi qu'un pantacour en jean et un t-shirt gris avec un dessin orangé dessus que j'ai récupéré dans les débris.

Je prends ensuite une mangue fraîche que je partage avec Jackson en lui faisant une bouilli que je lui fait avaler difficilement. C'est Thomas qui a due la cueillir ce matin, d'ailleurs il n'est toujours pas rentrer ce qui m'inquiète légèrement, bien que je ne me fasse pas de soucis pour lui.

C'est à ce moment précis que Thomas décide de faire irruption dans la cabane, les cheveux en pétard comme à son habitude, vêtu d'un jean noir un peu trop cours pour lui et d'un t-shirt chiné vert ainsi qu'un sac à dos de voyage sur l'épaule.

"- ha t'es enfin réveillée, me dit - il la voie chargée d'entrain, j'ai pas osé te réveiller tu dormais d'un sommeil calme pour une fois, continue-t-il avec un brin de compassion cette fois"

Ça gaité est communicative et on sort continuer notre conversation pour ne pas déranger Jackson qui pourtant ne semble pas vouloir sortir de son sommeil.

Après un bref échange sans grand intérêt, je brûle d'envie de demander à Thomas où il était et ce qui le rend si joyeux. Mais je n'ai pas le temps de lui demander qu'il me devance :

"-tu ne devinera jamais jusqu'où je suis aller ce matin, il faut absolument que tu viennes voir ce que j'ai découvert, je ne te dirais rien il faut que tu vois ça de tes propres yeux"

Il a piqué ma curiosité et juste à ses yeux pétillants d'exitation je me laisse convaincre.

On décide de partir immédiatement, juste le temps de prendre de quoi manger le midi et de s'occuper de Jackson ,qu'on avait prit l'habitude de laisser seul dans la journée, ce qui au fond n'était pas un problème puisqu'il ne se réveillait que deux à trois fois par jour à cause de la fièvre.

 L'île Où On Oubli Où les histoires vivent. Découvrez maintenant