Le Règne de IG 158 (Star Wars)

Partie 4 - Chapitre 49 - La Fin d'un Règne

Sur la passerelle du Protector, l'Empereur continuait de méditer lorsque quelqu'un vint vers lui, il s'agissait du Grand Moff Zarg... :

-« Seigneurs, commença-t-il, nous avons besoins de vous pour planifier une nouvelle attaque... »

-« Comment, répondis-je sans comprendre pendant une seconde ?... Ah ! Oui ! Aidez moi à me relever et emmenez-y moi alors, vous savez que je ne peux pas bouger aisément... »

-« Bien sûr maître, fit Zarg en se dirigeant vers moi. »

Le Grand Moff Zarg appela deux Mastodontes qui m'aidèrent à me déplacer jusqu'à la salle de briefing. C'était un bien triste sort que le mien... J'avais inspiré crainte et respect à la Galaxie. J'en avais conquis les deux tiers, fais plier celle-ci à ma volonté, défié les plus grand Héros de la République, résisté à maintes invasions et évènements qui auraient fait crouler n'importe quel autre régime et je me retrouvais maintenant, à cause d'une erreur, d'un moment de faiblesse et d'avoir bien voulu céder à la volonté de personnes qui restent tranquillement dans l'ombre, à ne pouvoir marcher seul et être à un stade critique qui ne me laissait que peu de temps à vivre...

Dans la salle de briefing, ils étaient là : l'Unité 8, le successeur de Grievous et nouveau chef de l'Armada Droïde, le Général Meza, le nouveau chef de l'Armada Clone, Carda, le chef de l'Armada Impérial qui avait eut la chance de na pas participer à la bataille de Vendaxa, le Grand Moff Zarg, mon plus fidèle élément et le Grand Moff Rovel, un des meilleurs Moff de mon Empire et l'un des trois derniers fondateurs encore en vie, avec Zarg et moi :

-« Ravie de vous revoir seigneur IG 158, me dit Meza en me saluant, je vois que vous pouvez encore gérer votre Empire et cela me réconforte. »

Il ne croyait pas si bien dire, j'étais en effet en sursis et mon heure était comptée, mes capacités, aussi bien physiques qu'intellectuelles, étaient fortement diminuées :

-« Bien ne perdons pas de temps avec des gestes de politesses inutiles et vains, rétorqua sèchement Zarg à Meza qui en paru vexé. Nous sommes dans une période difficile, commença-t-il en s'adressant à toute l'assemblée, Melwov a réussi à gagner de nombreux systèmes et il se rapproche de nouveau dangereusement du Noyau. Heureusement, le Protector assure pour le moment la protection de notre principale capitale. De plus l'Armada Droïde est en difficulté par manque de territoires et la République se rapproche également de l'EMR, lui même en grande difficulté depuis la mort de Mega One. Mega Three a pris sa place mais l'EMR est en proie à un conflit interne de succession entre lui et Déca One qui revendique le trône. Mega Ten, qui pourrait faire trancher le dilemme par son poste, opte pour une neutralité, ne pouvant avoir lui aussi le trône, ce qui n'arrange pas les choses. Mais notre armée reste puissante, nous pouvons inverser le cours des choses maintenant, d'autant plus que d'autres navires amiraux sont en construction... Bien, seigneur, me dit-il, je préconise une nouvelle attaque pour enrayer la progression de Melwov et lui faire comprendre que sa dernière victoire, si c'en ait une, ne l'a pas sauvé de l'Empire. Où pensez-vous que cela serait le mieux ? »

La situation était en effet compliquée... L'EMR ne pouvait plus nous aider, ce régime risquait désormais de s'effondrer à tout moment... Mais Zarg avait raison, ne nous arrêtons pas à cette défaite sur Vendaxa, défaite relative dans le sens où j'avais malgré tout accompli l'objectif de Dark Mort en chassant la République de la planète.

Je me penchai donc sur la carte galactique, analysai tous les secteurs, les miens, ceux de la République, ceux de l'EMR, les neutres, cherchai où attaquer, comment, en prévoyant toujours les conséquences, l'éventualité que Melwov prévoit aussi le coup et imaginais donc de multiples plans de secours. Je réfléchis ainsi durant un très long moment durant lequel personne n'osait me déranger. Enfin au bout d'une intense réflexion, je me redressai et expliquai en détails mes plans pour les prochains jours, les différentes attaques et les problèmes internes que nous allions devoir prévoir et régler. Quand j'eu fini, tous se regardèrent en s'étonnant, personne n'osa répondre. Alors Zarg, toujours franc et direct, s'avança vers moi et il me dit d'un voix à la fois hésitante et basse pour que les autres n'entendent pas :