Unstiteuf #1 : Caverne

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Boujour !

Bon, après vos retours posi
tifs sur le fait de poster mes OS, voici un premier Unstiteuf.
Alors, pour la chanson, ce sera indiqué du quand faudra la mettre. Mais important, faut pas chercher à traduire les paroles. Sinon ça casse tout.

Biensûr, comme je suis débile, il donne un mauvais exemple des OS que j'écris, la plupart sont bien plus guimauve.

Je vous laisse avec ceci. Et vous allez comprendre au fur et à mesure où se passe l'histoire.
Bonne lecture ! ^^
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Disclaimer : Les protagonistes ne m'appartiennent aucunement, si ils tombent dessus et désirent sa suppression, déjà ce que vous avez fait pour le 1er Avril c'est dégueulasse pour nous, les Yaoistes (mais je vous nem un peu quand même), et je le supprimerai (#RTSiCTrist). Merci !
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Courir. Encore, pour ne pas être rattrapé. Gravir les collines enneigées, slalommer entre les sapins et buissons. Ses pas faisaient un bruit monstre à chaque foulée, mais qu'importe ? Il était tout près. Suffisamment, en tout cas, pour être dans son champ de vision.

Le brun sprintait, toujours plus vite, tout en sachant qu'il ne pourrait pas conserver sa petite avance encore longtemps. Pas en continuant à courir dans la plaine, en tout cas. Il aperçut alors une crevasse, suffisamment peu profonde pour pouvoir s'y laisser tomber. Sans hésitation, il courut dans sa direction et s'élança dans le vide des entrailles de la Terre. Ses jambes fléchirent tandis que ses pieds percutaient le sol de pierre avec un craquement sonore. Il avait finalement mal estimé la hauteur, constata t-il en jetant un rapide coup d'œil à sa vie, vide de moitié.

En réprimant un gémissement, il se releva immédiatement et continua son parcours, toujours plus vite, ses pieds effleurant à peine le sol de roche. Malgré la douleur dans ses chevilles et l'air qui enflammait ses poumons à chaque inspiration et expiration, il ne décélérait pas. Il n'avait pas le temps de s'échapper, songea t-il, ayant entendu un craquement d'articulations distinctif, suivi d'une flopée de jurons, à peine deux secondes après être atterri sur la pierre froide de la caverne.

Le brun réajusta les manches noires et jaunes de son haut, tremblant, brûlant et suffocant, tant ses efforts physiques étaient importants. Seuls deux choix s'offraient à lui : se cacher, ou se battre. Mais le brun avait fui leur base si précipitamment qu'avec les armures et armes médiocres qu'il avait récupéré, qu'avec un coup critique, son adversaire pourrait le oneshot.

En pleine course, il se précipita tout à coup sur le côté, se recroquevillant dans un renfoncement complètement dépourvu de lumière, en retenant sa respiration. Son corps entier tremblait, alors qu'une sueur froide coulait dans son dos. Il se mordit les lèvres pour s'empêcher d'haleter et contrôler ses claquements de dents. Il s'était collé contre le mur de pierre, glacial et lisse, comme pour y disparaître. Le brun tendait l'oreille, attentif au moindre son, jusqu'à entendre le vent qui sifflait dans la canopée, à la surface enneigée.

Il resta absolument figé, pendant plusieurs minutes qui lui parurent durer des heures. Mais il régnait, dans la caverne, un silence absolument total. Il se décida enfin pour relâcher sa respiration, et ses muscles se liquéfièrent en même temps, alors qu'il les tendait depuis un bon quart d'heure. Le brun avait sûrement échappé à son poursuivant. Il posa sa tête contre le mur derrière lui, les yeux clos, s'autorisant enfin à respirer bruyamment.

Alors qu'il était toujours plongé dans l'obscurité la plus complète, Unster devina soudain deux mains se placer de chaque côté de son crâne, /MUSIQUE !\ et un souffle frais lui rafraîchit le visage. Il sentit des lèvres gelées se poser sur la base de son cou, découverte par le col mal placé de son uniforme. Ses jambes se dérobèrent et il se laissa glisser au sol, incapable d'effectuer le moindre geste, entièrement à la merci l'autre homme. Les mains d'NT firent tomber des gravillons tandis qu'elles descendaient de plus en plus bas sur le mur de roche, en même temps que le reste du corps du dresseur Pokemon, qui s'agenouilla, les jambes de chaque côté de celles du brun. Elles se s'installèrent sur les hanches d'Unsterbliicher, qui eu un violent frisson lorsqu'elles se glissèrent sous son haut, glaciales, et caressèrent avec une infime légèreté son torse brûlant.

ex-recueil d'OSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant