Il était une fois,deux sœurs; ou plutôt, demies-sœurs. L'une d'elles était adoptée: elle s'appelait Noémie. Elle était assez grande pour son âge : elle avait douze ans. Elle avait les cheveux blond-roux, les yeux bleus et une peau claire. Elle possédait depuis sa naissance, un beau pendentif en forme de coquillage aux reflets multicolores, qui paraissait-il, amenait dans un monde parallèle au sien et qui grandissait en même temps qu'elle. Cette jeune fille était en cinquième. Sa matière préférée était l'histoire. Et ses genres littéraires préférés étaient la science-fiction et la fantaisie. Elle était très bonne en classe. Mais elle était très timide, sauf en cours où elle levait tout le temps la main: elle était très cultivée. Contrairement à sa sœur, Noémie détestait le sport, pourtant elle en faisait régulièrement: elle allait et revenait du collège en vélo. Mais, pour elle, sa timidité en dehors des cours lui était fatale: elle était très gentille. Malheureusement, elle n'avait pas d'amis.Peu à peu, la pauvre fille commençait à s'habituer à cette timidité. Trois personnes seulement l'aidait: ses parents adoptifs ainsi que sa sœur.
Cette dernière se nommait Émilie. Elle avait le même âge que Noémie. Légèrement plus petite ( en taille, pas en âge ), elle avait les yeux brun-miel, et une peau encore plus claire que celle de sa sœur. Elle aussi était en cinquième. Mais elle, son pendentif était la Terre, mais elle était encore plus belle qu'elle ne le sera jamais. Et ses reflets n'était non pas multicolores, mais aux reflets d'or, d'argent, de bleu et de vert. L'or et l'argent représentaient la beauté de la Terre. Le bleu et le vert, eux, représentaient la nature. Sa matière préférée était le sport, et elle battait tout le monde en danse et en escrime. Elle n'aimait ni l'histoire ni la lecture. Elle s'endormait pendant tous les cours, sauf celui d'EPS. Cette sportive était donc très différente de Noémie. Mais, elle, n'était pas timide, donc tout le monde l'aimait: elle n'était jamais seule.
Ces deux filles se disputaient toujours:
- Bon, tu te lèves Émilie ? lança Noémie.
Elle lui jeta des affaires.
- Dépêche-toi ! s'impatienta-t-elle, On va être en retard!
- Ah quoi bon Nono? la questionna Émilie.
Noémie répondit, très énervée:
- Arrête de m'appeler « Nono » ! Et pourquoi « Ah quoi bon » ?
- Réfléchis, ronchonna cette dernière, je dors dans tous les cours, alors pourquoi me lever quand je dors dans un lit?
- On fait du « Break Danse » aujourd'hui, maugréa l'intello, donc je me suis dis que tu ne raterais le cours de sport pour rien au monde.
- Tu peux parler comme une ado ? C'est du Break en plus, contredit la sportive, Mais, tu a raison : jamais je ne raterais le sport !
- J'ai des notions d'adolescents tu sais ? fit la première.
- On dirait pas! termina la seconde.
Et elles finirent de s'habiller en silence.
Il était 7h30, les filles était très en retard.
- Les filles,dépêchez-vous ! Vous allez être en retard, cria leur mère dans l'escalier.
- On arrive! s'exclamèrent les demies-sœurs à l'unisson.
Noémie et son père: Paul Linéal, enfourchèrent leurs vélos et partirent en direction du collège. Émilie, elle, alla attendre le bus. Pour Noémie et son père, aller au collège prenait une demie-heure et pour sa sœur, cela prenait vingts minutes.
VOUS LISEZ
De l'autre côté du miroir
FantasyLisez, ce sera bien mieux qu'une quelconque description...