PDV Zayn
Je perd la tête. Un an, depuis que je suis ici. Souffrir sous leurs tests et leurs demande. J'atteint ma limite. Je me demande comment s'en sorte les autres, surtout Louis. Etant naturellement fou il devrait s'adapter assez vite. Tandis que moi, je pourris dans ma cellule comme un prisonnier. Enfin cellule, ma chambre d'hôpital pour être exact. Je dors à peine, mange à peine mais ça ira. Enfin je le pense.
Ici, ils m'apprennent à oublier mon passé , de n'importe quel façon... Aiguille, électro choque, j'en tremble. C'est l'enfer, mais on s'adapte on s'adapte.
Je reçois souvent des visites de mes parent, qui ne m'ont pas totalement oubliés. Enfin quand je dis parents je veux dire ma mère. Elle ne se résout pas à me quitter. Tandis que mon père n'a pas hésité à me déshériter. C'est vrai qu'avoir un fils robot c'est la honte, une abomination. De plus c'est aussi un fils fou et homosexuel, qui l'aurait cru ! Un Malik ! La différence entre moi et mon père est que je ne me soucis pas de l'avis de gens. Alors que lui se laisse mener à la baguette par tout le monde, ses clients ou ses supérieurs.
Bref assez parlé de famille.
Aujourd'hui est le jour ou je reçoit mon nouveau thérapeute. Oui je change environ tout les deux mois car je suis qualifié comme insupportable et ingérable. Ce n'est pas exactement le bon terme. Je suis juste silencieux. Par exemple ma dernière thérapeute ne faisait que parler et pendant deux mois elle n'a jamais, jamais, jamais, entendu le son de ma voix. Alors un jour elle a proposé la solution de l'électrochimie. Non merci. Evidemment elle a réussi à convaincre la directrice qui a accepté sans broncher.
Après qu'ils m'ait électrocuté jusqu'à se que je me pisse dessus (ça arrive), et que la bave me coule en torrent par la bouche , je me suis fais promettre de ne plus jamais parler à un thérapeute. La séance suivante j'ai tenté de la tuer pour m'avoir fait ça. Malheureusement j'ai raté ma tentative et j'ai finis dans la cellule d'isolement renforcée. Et j'y suis toujours.
Je continu à croire que je ne suis pas fou. Je suis un garçon normal, qui s'est trouvé avec les mauvaises personnes, au mauvais endroits, au mauvais moments. Allah a décidé de me punir je suppose. Mais je le mérite amplement.
Mais toutefois, je remercie cet hôpital. De m'avoir fait oublier Liam. Oui je l'aimais. Mais ce n'est plus le cas. Ils ont tentés de l'effacer de ma mémoire mais impossible. Je me suis raccroché à l'espoir qu'un jour on se retrouvera, qu'il sortira de prison et moi d'ici et qu'on fonderait une famille... Mais tout ça n'est qu'un rêve , une illusion.
J'entends le verrou de la cellule se désactiver pour laisser apparaître un homme et deux femmes. Des infirmières et un médecin je suppose. Il est l'heure de partir. Les deux femmes me soulèvent (étant obligé de porter une camisole je ne pouvait que bouger mes jambes) et l'homme s'approcha à hauteur de mon visage ...
"-Tu dois être Zayn non ? , demanda-t-il en prenant mon menton pour que mes yeux rencontres les siens.
Evidemment je ne répondis pas et baissa les yeux au maximum.
-Bien, je suis ton nouveau thérapeute.
Je ne hocha même pas la tête ce qui me valut une claque d'une infirmière. Je leva les yeux pour voir l'homme grimacer sous ces méthodes.
-Le docteur Horan est assez gentil pour te prendre comme patient, sois heureux, cracha Suzie l'infirmière la plus dure de mon secteur.
Le docteur Horan..
Docteur...
Horan...
Horan...
Horan...
Niall ?
-Quel est votre nom ? demandais-je avec une voix rauque du fais de n'avoir pas parlé depuis dès mois.
-Miracle, cria Laura, l'autre infirmière.
-Il a parlé, chuchota Suzie ébahie.
-Taisez vous donc vous deux, les gronda Horan. Zayn peux tu répéter ?
-Ton prénom ? demandais-je soudain avide d'une réponse.
-Jacob pourquoi ? dit-il curieux.
Après cette réponse tout mes espoirs envolés, je baissa la tête et me tue.
-Il est redevenue muet, s'exclama Suzie.
-On dirait bien, dit le docteur en nous faisant signe de le suivre."
Niall est mort. Qu'est-ce que je pensais.. pourtant le peut que je me rappelle de lui, il ressemble parfaitement au docteur.
En fin de compte je pense que je deviens réellement fou. Aidez moi.