Chapitre 1

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Une fille ordinaire comme moi! Je n'en reviens pas! Si j'avais su, il y a 2 ans, que moi, à 12 ans, je serais là, dans une cabine attendant la psychologue qui va me traiter en écrivant dans un carnet se que j'ai vécu, j'aurais éclaté de rire. Il parait que pour me rétablir du choc que j'ai eu, il faut le faire sortir. Je dois donc l'écrire, en parler à un psychologue et aux passant que je croise dans le métro ou dans la rue. Non là j'exagère. Bon la voilà. Et c'est partit pour 2 heures de pur plaisir!

- Bonjour chère amie, commença-t-elle je m'appelle Suzie et c'est moi qui sera ta psychologue jusqu'à ton rétablissement.

Physiquement, elle était tout le contraire de se que j'avais imaginé. Elle était grande, mince et jeune, environ dans la quarantaine (je sais que ce n'est pas si jeune que ça mais bon). Elle portait une paire de pantalon moulant et un simple chandail à manches courtes de couleurs turquoise.

- Euh, salut.

Malgré son apparence de jolie jeune fille, je ne me sentais pas en sécurité.

- Alors, j'aimerais que tu me racontes l'expérience que tu as vécue avec le plus de détails.

- Puis-je d'abord vous poser une question?

- Mais bien sur ma jeune amie.

Je détestais sa manie de toujours m'appeler son amie. Je m'appelle Mélianne, est-ce si difficile à comprendre?!

- Pourquoi tout le monde croit que je suis folle! Je ne suis pas folle! J'ai même des preuves se ce que j'ai vu!

- Tes preuves ne sont pas réelles. Tu as tout inventé ça sur photo shop et d'autres logiciels pour créer des effets d'optiques trompeurs. Tu t'es pris toi-même dans ton jeu.

- Non! Je sais ce que j'ai vu! Laisser-moi partir! Je vais vous prouver que vous avez tort! C'est vous les fous!

Aussi vite que l'éclair elle m'a empoignée par le cou et m'a craché au visage :

- Tu vas te tenir tranquille sinon je te jure que tu vas passer les pires deux heures de ta vie! Je déteste quand on m'interrompt et qu'on contredit ce que j'affirme!

- Lâchez-moi. Je...ne peux...plus respirer.

J'espérais fortement que Phil arrive et qu'elle me sorte de se pétrin un peu trop étouffant.

Je me suis mis à agiter mes bras dans tous les sens essayant de toucher la psychologue au passage. J'étais convaincue que j'avais atteint quelque chose ou quelqu'un et quand j'ai ouvert les yeux, la psychologue se trouvait allongée par terre les deux mains sur le visage criant de douleur. Le cri a alerté le reste de l'hôpital et quatre agents de sécurité ont pénétré dans la salle la main posée sur le manche de leur matraque près à la sortir de leur fourreau. Un gros agent avec une bedaine de bière et une agente blonde et très très grande se sont précipités pour aider la jeune femme étendu par terre et les deux autres agents m'ont empoigné les bras. J'ai eu un choc quand j'ai vu Suzie se relevé et montrer l'étendu des dégâts à un médecin qui est arrivé en voyant les garde de sécurité pénétré dans la chambre. Son visage était maculé de sang, mais se n'était pas ça le pire, le pire était qu'avec mes ongles pas coupés depuis deux semaines, j'avais réussi à lui faire une énorme et profonde blessure à la joue et à lui crevé l'œil! Un gros trou noir et un filet de sang étaient se qui restait de son œil.

- Cette folle m'a agressé sans aucune raison!

- Non, ce n'est pas vrai! Elle a voulu m'étrangler! C'est elle la folle, elle a des sautes d'...

- Ça suffit! m'a interrompue le gros gardien, j'ai bien que vous êtes de calibre pour aller dans la section des fous imprévisible mademoiselle.

J'ai bien pensé leur refaire le coup de la demeurée qui se prend pour un pigeon mais j'ai laissé tomber. Avent de pénétré dans l'ascenseur, j'ai jeté un coup d'œil vers Suzie, amis tout ce que j'ai vu est le dos du médecin qui nettoyait son visage. Pendant qu'on se dirigeait vers l'ascenseur, j'ai prit le temps de bien analyser la situation particulière dans laquelle je me trouvais. Premièrement, les deux agents qui me tenaient chacun un bras était clairement des jumeaux. Ils étaient tous deux costaux, avaient les chevaux bruns et exactement le même visage dur, sérieux et carré. En plus de ces ressemblances physiques, ils portaient presque le même nom : George S. et Georgio S. Deuxièmement, je me trouvais dans un hôpital psychiatrique à Montréal. C'est à dire à 45 minutes d'auto de chez moi. Et plus précisément dans un ascenseur avec deux agents de sécurité avec des bras gros comme des autobus. On a pénétré dans une section de l'hôpital digne des plus grands films d'horreur. Cette partie du bâtiment se limitait à un long couloir sombre se terminant sur une trop large porte en métal blindé. Le corridor peinturé en bleu très pâle ressortait vert morve à cause du faible éclairage glauque des luminaires à néon. Tout au long qu'on avançait dans ce corridor morbide, je m'imaginais ce qu'il y avait de l'autre côté des portes. Une chaise électriques, une guillotine...bbbbbbbbrrrrrrrr! Je frissonnais juste d'y penser. Je décidais de chasser ces idées effrayantes de ma tête car je commençais sérieusement à angoisser et, sans m'en rendre compte, des larmes discrètes ont coulée sur mes joues. Maintenant convaincue que ma dernière heure était venue, le mieux que j'ai trouver à faire est de crier comme une demeurée. « Super instinct de survie. » pensai-je intérieurement.

- Mais arrête de crier bon sang! lanca George, On va pas te tuer, on te mène à ta chambre, c'est tout!

Toujours pas en confiance, j'ai arrêté de hurler. C'est complètement ridicule, ils ne peuvent pas me torturer la loi l'interdit! Et puis ils n'ont pas l'air de bourreau, mais ne jamais se fier à l'apparence dit le proverbe. Je ne pouvais être sure de rien dans cet endroit. Je tentais de me raisonner, mais je ne fus clame que lorsque les gardiens on ouvert la porte de ma chambre. Une chambre plutôt sobre mais illuminée par deux grandes fenêtres dans le mur au fond. Il y a un petit vestibule décoré par un cadre avec une rose mauve peinturé à l'aquarelle et deux crochet pour accroché je ne sais quel manteau. Après l'entrée, une pièce parfaitement carré de grandeur sert de chambre. Le lit est surélevé pour incéré en dessous un vieux divan et une table de chevet. Juste à côté des fenêtres la salle de bain, qui soit dit en passant empeste l'eau de javel. Puisque dans cette chambre ne trouve aucun moyen de divertissement à par une télévision qui passe seulement des émissions muettes, j'ai décidé de faire le rapport de la journée. Il fait actuellement 12 :00 du soir, je crois que c'est le bon moment pour raconter mon histoire sans que l'on me dérange.

OuijaWhere stories live. Discover now