Chapitre 3 : À la dérive.

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Je me tournai vers cette maison, et restai clouée sur place

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Je me tournai vers cette maison, et restai clouée sur place. La propriété était entourée par un grand grillage en fer forgé noir, au milieu, on distinguait une grande fontaine qui recouvrait une partie de l'herbe verte, fraîchement tondue. Par terre, de petites dalles blanches et grises qui nous menaient tout droit vers la porte d'entrée, étaient installées. Je penchai alors la tête pour admirer cette magnifique maison, qui avait des allures de villa. Elle avait été construite selon les plans de ma mère, une grande architecte, qui avait fait un travail merveilleux. Une villa parfaite, avec une baie vitrée qui laissait pénétrer la lumière du soleil dans le séjour, la peinture blanche et beige illuminait toute la rue composée de maisons plus ou moins grandes. J'étais tellement émerveillée par cette maison, qu'aucun mot ne voulait sortir de ma bouche. Je m'accaparais de mon téléphone pour prendre une photo. Je sortais enfin de mon état second quand une tape sur l'épaule me réveilla, je me retournai et vis ma sœur me fixer en souriant.

<< Bon, la première qui trouve la plus grande chambre la prend. >>, me cria t-elle en rentrant dans la maison en courant. Je la suivis en courant encore plus rapidement qu'elle.

J'examinai chaque pièce de très près, et je m'arrêtai soudainement dans le couloir, quand je vis une chambre sublime. J'entrai et je n'en revenais pas, le papier gris clair brillant rendait la chambre encore plus spacieuse, je n'avais jamais vu une chambre aussi grande, avec un lit à baldaquins de princesse, commandé spécialement par mère qui savait que je raffolais de ces lits. Sur le mur, en face du lit, se trouvait une télé très grande, rien que pour moi, c'était vraiment comme dans un rêve. Je remarquais alors deux autres portes reliées à cette chambre : un dressing, il était parfait et encore plus grand que l'ancien ; et une salle de bain avec une immense baignoire. Je n'avais plus aucune recherche à faire : cette chambre était mienne. Je remarquai également que tous les meubles que l'on avait commandés étaient déjà montés, cela allait nous faciliter la tâche. Je redescendis pour aller chercher mes quatre valises et mes cartons. Quand j'arrivai dans le jardin, je vis qu'un attroupement de gens s'était fait sur notre pelouse, alors je m'avançais à côté de ma mère qui se pencha pour me chuchoter à l'oreille.

<< Ambre, soit gentille, ce sont nos nouveaux voisins. >>, m'ordonna t-elle en souriant un peu idiotement.

Ce que ma mère avait oublié, c'était que j'avais une peur incontrôlable et incontestable de la foule ; sous toutes les coutures, elle m'horrifiait. De plus,  je détestais sentir des regards sur moi, je préférais rester transparente, cela m'allait très bien. Le rouge me montait aux joues en regardant le monde qu'il y avait. Je pris alors tous les cartons, et remontai dans ma chambre. Après avoir tout déballé et tout rangé, je me couchai un peu dans mon lit, mais lorsque je regardai l'heure, je m'étonnai de ne pas m'être endormie plus tôt, il était déjà trois heures du matin. Je posai alors mon téléphone portable et m'endormis instantanément.

Le lendemain matin, je me levai avec des centaines d'idées dans la tête, j'allumai ma musique et je me mis à danser seule dans ma chambre, cela faisait longtemps que je n'avais pas dansé, plus d'un mois maintenant, et cela me manquait déjà beaucoup. Après ça, je filai sous la douche en vitesse et je pris mon temps pour me faire un maquillage réussi. Je m'habillai aussitôt ma beauté faite, mais je ne savais pas vraiment quoi mettre, il est vrai qu'il faisait très chaud, mais j'ignorais comment les filles s'habillaient dans cette ville, dans ce pays. Tout était si confus dans ma tête..

Il est temps de décrocher la lune [TOME 1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant