Chapitre 2

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Il venait de finir son entrainement, si il avait su ce qui l'attendrait il aurait certainement rit. Mais là justement il ne riait pas. Mais alors vraiment pas. La maison de Kise en flamme. Il réfléchit à toute vitesse. Kise était peut être à l'intérieur, si il appelait les urgences ils arriveraient certainement trop tard. Il dégaina son portable et composa un numéro.

- Dai-chan...

- Satsuki j'ai besoin que tu appelles les pompiers à la résidence de Kise. Ne pose pas de question.

Il raccrocha.

 De son côté la jeune fille fut prise de panique. Elle souffla longuement et composa le numéro en indiquant l'adresse aux pompiers.

Quand à lui, hé bien il avait fait la chose la plus susceptible d'être suicidaire. Il était rentré dans la demeure de son ami en se cachant le visage pour que les fumées n'aillent pas s'engouffrer dans ses poumons.

Il regarda dans chaque pièce, il commença à paniquer. Il monta à l'étage et ouvrit par réflexe la chambre de Kise. Il fut choqué quand il le vit gisant au sol, un sourire aux lèvres, son corps prit de convulsions. Il semblait heureux et serein, mais son sourire était ironique. Il s'était passé quelque chose et Il était décidé à savoir quoi. Aomine se dirigea vers lui et le chargea sur son épaule en lui couvrant le nez avec un pan de sa veste.

Il sortit de la chambre en courant. Il dû passer par la cuisine et se brûla, il dut se mordre l'intérieur avec force pour ne pas hurler. Une fois à l'extérieur il vit au loin des ambulances et les camions des sapeurs-pompiers.

- Pas trop tôt, grommela Aomine.

Il regarda le corps inanimé de son ami, heureusement il avait encore du poul. Il lui fit de légère claque sur les joues.

- Hé Kise...réveille-toi putain...allez...

Il ouvrit les yeux à peine conscient, il put quand même distinguer une masse au dessus de lui qui semblait avoir un regain d'énergie en le voyant ouvrir les yeux. Il n'était pas mort, où alors c'était le paradis? Une douleur interne insupportable lui fit comprendre qu'il n'était pas mort et que par conséquent il n'était pas au paradis.

- Hey Kise, murmura une voix à son oreille.

Cette voix le rassura directement. Il sourit en reconnaissant son ancien coéquipier et ami.

- Aominecchi, dit-il difficilement, qu'as-tu fait bon sang...

Et il redevint inconscient. 

- Monsieur, ça va?

- Hein ? demanda Aomine.

- Je vous demande si vous allez bien, répéta la jeune ambulancière.

- Ne vous occupez pas de moi mais de lui! C'est ce qui est le plus logique, moi je n'ai rien.

- Vu l'état de votre bras je réfléchirai au lieu de parler.

Un autre ambulancier arriva et à deux ils prirent un brancard et y déposèrent Kise. La dame lui intima de la suivre. Il s'assit donc à l'arrière de l'ambulance et tint la main de Kise.

" Aominecchi...qu'as-tu fait bon sang..."

Cette phrase le hantait. Pourquoi Kise parlait-il avec autant de regret? Il aurait du le remercier de lui avoir sauvé la vie. Mais non, il le lui reprochait même. Il se figea. Oui Kise avait dit ça sur le ton du regret, il avait donc mit le feu à sa maison lui-même? Pourquoi? Que c'était-il encore passé dans cette caboche blonde?  

Ils arrivèrent aux urgences. Il fut séparé de Kise même si avait tenté de rester auprès de lui. Bon il avait surtout réussi à se foutre le vigile sur le dos. Mais il avait une excuse inébranlable. Il était blessé, il avait mal.

- Monsieur Aomine?

- Oui, grogna-t-il.

- Je suis la pour votre brûlure au bras...sur quel bras est-elle située au juste? Ce n'est pas formulé sur le papier d'admission.

- Droit.

"Putain je pourrais pas jouer basket pendant un certain temps moi."

Alors reste pour moiWhere stories live. Discover now