L'infirmière m'amène dans une section différente du laboratoire. C'est une section verte. Je prends soin de noter dans mon cerveau toute les intersections, tout les couloirs... La femme en blanc me pousse sans ménagement à l'intérieur d'une des pièces. Je sens la panique monter en moi mais je reste calme, je ne laisse pas la peur m'envahir. Autour de moi il y a de nombreux objets coupants accrochés au murs, sur les nombreuses petites tables qui meublent la pièce se trouve des récipients remplient de liquides colorés. Au centre de la pièce il y a un lit. Je remarque avec dégout qu'il possède des lanières destiné à entraver des poignets et des chevilles, mon regard est attiré par les taches de sang séchées qui souillent les draps blanc du lit. Je suis prise de vertige. Je ferme les yeux et tente de me ressaisir. Je recule en tremblant vers la sortie. Soudain plusieurs mains m'attrapent fermement et brutalement. Je me débat en hurlant. Rien à faire trois hommes m'attachent au petit lit ensanglanté. La voie autoritaire se fait entendre :
-Bonjour mademoiselle, les opérations que tu devais subir ont été modifiées. Nous allons t'injecter un produit qui va permettre de faire une transformation intégrale de ton corps.
Je veux crier des protestation mais on me bande la bouche. Je serre les dents, je suis impuissante. Pendant l'opération on m'oblige à garder les yeux ouverts. Je les vois ouvrir la peau de mes bras, ces derniers tentent de se transformer mais les outils ne leurs laissent pas le temps, ils vont trop vite et leurs mouvements sont trop fluide pour laisser le temps a mes bras de se transformer. Un des trois homme étale dans mes plais un liquide vert pâteux et granuleux. La douleur est insoutenable. Des larmes de rages coulent de mes yeux humides. Les hommes vêtues de blanc continuent leur balais macabre éclaboussant la blancheur de leurs vêtements. Maintenant ils plantent leurs seringues dans différentes parties de mon anatomie.
Je me sens partir.
Quelques chose prends le dessus sur moi, cette chose m'empêche d'agir comme je le veux. Mes muscles déjà assez développés deviennent de plus en plus imposant. Les lanières qui retenaient mon corps s'effritent en un seul mouvement. La cruauté et la violence brillent dans mon regard sanglant. J'essais de reprendre le dessus pour me contrôler avant que la chose qui me possède n'est le temps de faire quoi que se soit, mais je n'y arrive pas... Le produit qu'il mon injecté a pris possession de mon corps... je ne fait que voir a travers mes\ses yeux. Mon enveloppe corporelle frappe violement les trois hommes, un rictus cruel déforme les traits de mon visage.
Ils ont fait de moi un monstre.
Des hommes habillés en noir entre dans la pièce il m'attachent et pointent sur moi des armes à feu. Soudain j'arrive à reprendre les commandes de mon corps. Un homme imposant ouvre à son tour la porte, il regarde les trois hommes allongés dans leur sang pendant quelques secondes. Un large sourire s'étire sur son visage :
- 15 ans de travail et te voilà ! Bien sur tu n'es pas encore tout à fait au point. Mais la première parie est terminée. Mon arme est bientôt terminé.
Je le rencontre en fin, Franz Nimier. Je sers les dents, je n'ai qu'une envie : le tuer et faire disparaître son immonde sourire. Je ne dois pas montrer que je suis capable de ressentir des sentiments. Je me laisse faire, il faut que je cache ma personnalité si je veux être libre un jour.
-Bien, fit le scientifique. Demain tu vas avoir une rééducation pour que tu puisse plus ou moins parler et ensuite il y aura d'autres test comme ceux que tu as déjà subi, il se tourne vers les hommes armés, vous pouvez disposer, ordonne-t-il.
On me reconduit dans ma cellule où mon infirmière m'attend la mallette sur les genoux. Je m'allonge sur le lit :
-Voici la pilule qui permet de retrouver ta forme normale. Dit-elle en me tendant une pilule rouge. Elle me la fait avaler puis elle se lève et s'en va.
Que s'est-il passé pendant l'opération ? Pourquoi me suis-je retrouvée comme possédée ?
"Franz Nimier tout est loin d'être terminé" me dis-je en défiant le plafond du regard, amère.