Chapitre 18.

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On court presque sur la plage, l'exitation de Thomas se propage entre de nous, une exitation joyeuse ou la curiosité est plus forte que tout.

Thomas ne veut toujours pas me dire où l'on va, je peux m'arrêter et l'obliger à me le dire mais je suis trop occupée à avancer, toujours plus loin vers ce quelque chose don je ne sais rien et que Thomas a découvert.

La seul information qu'il me transmet est qu'on va suivre le chemin de la cascade, ce que j'avais deviné. On quitte la plage pour s'enfoncer dans le sentier qui monte en longeant la plage de haut. On passe devant l'arbre à savon, comme on l'a appelé, et on continue jusqu'à entendre le bruit assourdissant de la cascade.

Quelques mètres avant le tournant qui mène à la cascade, Thomas m'entraîne dans un renfoncement sur la gauche à peine perceptible. On s'enfonce toujours en montant et en s'éloignant de la plage à travers un zone très rocailleuse qu'on escalade sans grande difficulté pourtant.

La forêt nous entour, principalement sur notre gauche ou le relief tombe de plus en plus à pique. On avance à l'ombre des arbres en suivant les rochers et en continuant notre ascension rapide sans faire attention à la difficulté de la chose.

L'adrénaline, si on peut dire ça, nous porte toujours plus loin sans faire aucune pause, et j'en oublie presque les courbatures de la veille avant que mon corp ne me rappelle à l'ordre.

Cela fait 45min qu'on avance sans beaucoup parler trop exiter par la découverte de Thomas que je vais découvrir.

Cependant l'exitation et l'adrénaline dû à la curiosité ne suffisent plus à mon corps pour affronter les courbatures d'hier et les tiraillements don mes muscles souffrent dû à nôtre randonnée de ce matin.

Sans le vouloir je ralenti et j'ai de plus en plus besoin de Thomas pour progresser. Il s'en rend compte et adapte sa vitesse à la mienne pour m'aider.

Dix minutes plus tard on arrive sur un plateau rocheux peu ombragé qui surplombe la mer. Là Thomas m'oblige à faire une pause que je fini par accepter avec soulagement tout de même.

Le lieu est une esplanade d'un peu moin de dix mètres carré avec une vue à 180 degrés sur l'océan qui s'étend à perte de vue devant nous. Après avoir bu goulument je m'approche du bord et regarde en bas, on doit se trouver à une bonne centaine de mètres au dessus de la mer.

De l'autre côté la montagne est recouverte d'une végétation dense et luxuriante, avec un "chemin" de pierre par lequel on est monté, qui dessant sur la gauche et qui continue de monter en zigzaguant entre les racines à droite.

Je rejoins Thomas qui s'est assis sur un rocher pour se masser les jambes avec son bras valide. Bien qu'il aille beaucoup mieux je l'oblige à garder son bras en écharpe encore un peu pour éviter tout risque de réouverture, se qui l'agace mais l'handicape surtout énormément. Cependant il ne se plaind jamais et arrive à faire avec.

On apprécie notre pause autant pour le repos qu'elle nous apporte que pour la vue que l'esplanade nous offre.

Face à mon admiration du paysage Thomas affiche un sourire en coin, fière de lui il me lance un : "Et c'est pas fini Blake"

J'essaye de faire cracher le morceau à Thomas sur la destination qui nous attend mais rien n'y fait, ce gars est résigné et borné.

On décide de rester manger sur l'esplanade les morceaux de poisson séchés qu'on a emporté. On a bien dû adapter notre alimentation à la nourriture de l'île et elle se compose maintenant quasiment exclusivement de fruits, de quelque plantes comestibles difficiles à reconnaître, et de poissons. La seul viande qu'on est mangé provenait d'un poulet sauvage qu'on a eu bien du mal à tuer et déplumer.

La pause et la nourriture nous revigore et je me dis que la vie sur la plage pourrais être pire.

"Hakuna Matata" me dit Thomas en rigolant.

Je lui lance un regard interrogateur, le cerveau en pleine réflexion. Il me répond me pointant du doigt :

"C'est ce qu'il y a de marqué sur ton tee-shirt, ça signifie qu..."

Il ne fini pas sa phrase car je commence à murmurer ou plutôt frodoner quelques mots puis à les chanter distinctement :

"🎵Ce mot signifie que tu vivras ta vie sans aucun souci... philosophie.🎵"

Thomas me regarde les yeux exorbités autant d'étonnement que d'amusement. Sur mon tee-shirt gris on distingue sur la poitrine l'image d'un coucher de soleil orange avec devant l'ombre de trois animaux qui marche fièrement sur un tronc d'arbre coucher. En dessous les mots "Hakuna Matata" sont écrits du même orange que le soleil couchant.

Jackson à trouver ce tee-shirt dans une valise avec un sweet et plusieurs autre vêtements féminins à ma taille. Il m'avait parler d'un dessin animé quand il l'avait rangées mais je ne m'en souvenais évidemment pas.

Je suis prise d'euphorie, ca y est je m'en souviens! Je me souviens d'une chanson de dessin animé! Je me rappelle quelque chose en dehors de mes rêves flou!

Je prend Thomas par les mains et je l'entraîne. On danse comme deux gamins en tournant en rond et en chantant ces quelques phrases en boucle.

Je suis tellement heureuse, cette chanson est tellement joyeuse et ce qu'elle signifie pour moi aussi. Je commence à recouvrer la mémoire, mon amnésie va peu être petit à petit disparaître !!!

Je suis prise d'une bouffée de joie immense que je ne me retiens pas de communiquer.

 L'île Où On Oubli Où les histoires vivent. Découvrez maintenant