Chapitre 11 : Au-delà des objectifs.

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J'étais au pallier devant chez moi, comme à mon habitude, je sonnai

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J'étais au pallier devant chez moi, comme à mon habitude, je sonnai. Personne ne répondit. Je sortis alors mon téléphone de ma poche et inspectai mes nouveaux messages. J'en avais reçu un de ma mère.

<< Ma chérie, on est à l'hôpital avec ta sœur. Tu viendras avec nous demain. Mange quelque chose et fais tes devoirs, on ne rentre pas tard, bisous je t'aime ! >>, m'écrivit-elle.

Génial, je pensais pouvoir voir ma sœur ce jour-là, et ils étaient partis sans moi...

Surtout qu'il pleuvait à flots sur la Cité des Anges et que je n'avais pas les clefs qui me permettaient de me mettre au sec. Alors je me retrouvais là, debout, la pluie dévalant sur mon corps, les cheveux mouillés et les mains gelées. Je m'assis devant la porte et je réfléchissais longuement. Après mûre réflexion, j'avais décidé d'essayer de grimper comme l'avait fait l'autre arrogant, un soir. Ça ne devait pas être si compliqué que ça. J'étais plutôt souple, enfin...je savais faire le grand-écart et je n'étais pas trop mauvaise en gymnastique. Je passai derrière la maison et trouvai l'échelle qui conduisait à mon balcon. Je mis mon sac sur mon épaule et j'agrippai au mieux les bouts de bois délabrés qui glissaient à cause de l'humidité. Je levai ma jambe pour monter, mais je glissai lamentablement et je tombai par terre, sur le dos. Et cela faisait un mal de chien, c'est moi qui vous le dis. Je m'étais peut-être même cassée quelque chose, un bras ou une jambe, qui sait ?Je me demandais bien ce qu'il m'arrivait. Je n'étais pas du tout de nature "casse-cou", avant d'arriver ici, je regardais même les feux pour traverser la route, et me voici, ce jour-là, en train d'essayer de grimper à mon balcon par le biais d'une échelle en bois, sous la tempête. J'avais vraiment changé, en si peu de temps...

<< Aïe ! Raaaahhh ça m'énerve ! Allez Ambre, tu peux le faire ! >>, je me parlais à moi-même, ça m'aidait à me concentrer.

Beaucoup de gens ne comprenaient pas cette manie à se parler, mais quand ils parlaient dans leur tête, c'était exactement la même chose, sauf que moi, je le disais à haute voix pour me donner encore plus de courage et de contenance. J'entendis un rire moqueur derrière moi. Je me retournai, offusquée, couverte de boue et toute mouillée. Austin se tenait adossé contre le grillage noir, les bras croisés. La pluie humidifiait ses lèvres roses et leur donnait une forme appétissante. Ses cheveux noirs lui tombaient devant les yeux que l'on pouvait distinguer à travers ses mèches folles. Pourtant, ses airs supérieurs m'énervaient et son stupide sourire arrogant était le comble.

<< Laisse-moi. >>, dis-je seulement, me tournant pour ne pas le regarder.

En m'apprêtant à remonter, j'entendis son éblouissante voix qui me coupa.

<< Tu ne veux pas de mon aide ? >>, me demanda t-il.

Je pensais qu'il faisait une tête irrésistible. Mais je ne me retournai pas, pour ne pas être tentée par son charme dévastateur.

Il est temps de décrocher la lune [TOME 1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant