Urasagi - Diclophage's Wings

Urasagi - Diclophage's Wings [05] Qui est "Ojo"?

[15/02/2015]


Tout a l'air si gros. Tout est si énorme. Le savait-elle? Ou est-ce qu'elle ignorait ça? Pourquoi maintenant? D'abord, j'apprends que ma première relation sexuelle avec elle et générale la rend enceinte... Et ensuite, je découvre qu'elle est ma peur la plus rationnelle. J'ai peur. Tellement peur. Que dois-je faire? Mourir, en prouvant que tout ce que nous avons fait est vain... Ou lutter, au risque de devoir tuer Sayrô de mes propres mains?
Je refuse de faire ça. Ce n'est pas pour moi. Sayrô est le seul rayon de soleil dans ma vie, même si elle l'a détruite à la racine. Sayrô est ma seule amie, qui m'a soutenu toute ma vie. Sayrô est la personne qui me comprends le mieux sur cette foutue Terre.


Si Dieu existe dans ce bas monde, il doit me détester.


« Sayrô... pleurais-je, jures-moi que tu n'y est pour rien...
- Sobokuna, je...
- Alors ça, c'est réellement une surprise! ricanait "Violetta", ma mère, "Ojo", se trouvait finalement devant moi, et j'ai manqué de la tuer? »


"Violetta" me lança en arrière. Je suis sidéré... Que dois-je donc faire? Sayrô, elle est l'être en laquelle j'ai toujours cru. L'être qui m'a soutenu. Et c'est finalement celle qui pourrait me retirer la vie. J'ai si mal au cœur que les douleurs physiques ne sont que picotements pour moi. Je me sens trahi, délaissé. Utilisé.


Tandis que Sayrô se régénérait, "Violetta" descendit la pente, pleine de cailloux et de pierres aiguisés. Elle arriva près de mon aimée, et l'aida à se relever, puis la remonta. Tandis que je tentais de me relever, les deux Diclophages, elles, arrivaient près de moi. J'étais terrifié. À tel point que ma vessie était sur le point de lâcher. Je refuse de mourir, pas comme ça.

« Sayrô, pitié, laisse-moi en vie... pleurais-je de plus belle.

- Mais... Sobokuna... bégaya "Ojo".

- Allez, riait l'autre Diclophage, arrête d'hésiter, tue-le! Il va mettre notre existence en péril! »

Sayrô me regardait. Je le voyais, dans son regard. Elle voulait vivre.

« Je... Je ne dirais rien sur vous, laissez-moi juste vivre avec Sayrô... En paix...

- Dé... Désolée, Sobokuna... Mais je ne veux pas mourir...

- De toutes manières, enchaîna "Violetta", si nous te laissions en vie, un jour ou l'autre, tu irais vendre la mèche. Pourquoi? Car tu es un humain. L'humain est égoïste. Ce qui fait de l'égoïsme le seul point commun homme et Diclophage. Nous sommes égoïste, et nous souhaitons vivre. Même si pour ça, il faut parfois tuer. »

Sayrô se baissa vers moi, et pris le poignard que nous utilisions plus tôt, pour combattre l'autre Diclophage. La sentence est tombée, la race supérieure a parlé.L'humanité devait bien disparaître un jour ou un autre. Un jour, les Diclophages finiront pas faire naître un homme qui sera un Diclophage. Il perpétuera l'espèce, et l'humanité sera définitivement achevée.Les Diclophages...Ils sont les super-prédateurs, au sommet de la chaîne alimentaire.Ils causeront la perte de l'homme, le doute n'est pas permis.

« Sayrô, si tu dois me tuer... Promets-moi que tu penseras à moi...

- Je penserais toujours à toi, Sobokuna... me chuchota-t-elle, quand notre enfant viendra au monde, puis quand il grandira. Il sera l'être en qui je pourrais me rattacher en pensant à toi. Je te demande juste... De ne pas m'en vouloir...