Texte 4 - "Le ciel était gris"

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Tout à commencez un jour où le ciel était gris , comme s'il se prêtait à mon humeur. Il m'installa sur un feuteuil en cuir noir et prepara un jus bleu turquoise qu'il mit dans une aiguille.

Il s'approcha de moi.

"-Tu n'as rien à craindre. Je vais juste te tester."

Il enfonça l'aiguille dans l'artère sur mon cou et puis plus rien. Le trou noir.Je me réveillais des -ce qui me sembla- heures plus tard.La lumiere m'eblouis fortement.Une petite brise légère me donna quelques frissons.J'étais dehors.Comment avais-je pu atterrir dehors ?J'étais pres de l'océan , ou du moin d'une mer.Le ciel était redevenu bleu mais quelque chose clochait.Je secouais ma tete pour enlever les petits grains de sables qui s'étaient enfouis dans mes cheveux.Une envie soudaine me poussa à aller me baigner. Pourquoi ? Je ne sais pas.Je mis un pied dans l'eau. Puis l'autre.Puis mon corps tout entier , l'eau était tellement bonne.Je commençais à m'éloigner du rivage quand mes pieds ne touchèrent plus le sol. Je regardais pour voir si je voyais encore le fond mais rien. Que de la profondeur. Je commençais à paniquer , je haïssais la profondeur.Soudain je sentis quelque chose me frôler le pied.Je regardais sous moi. Toute tremblante. Une forme noire tournait autour de mes jambes.L'engoisse me pris la gorge.Un requin.Je fis la planche.Ne pas bouger , rester calme.Soudain tout sembla basculer.J'étais debout sur du parquet.Tout semblait calme.Trop calme.

"-Eh oh !? Il y a quelqu'un ?"

Personne ne me répondit.J'étais seule.Soudain deux yeux rouges s'approcherent lentements de moi.

"-Qui est là ?!"

Une voix rauque et cristalline à la fois résonna.

"-Mais c'est moi."

Une lumière m'eblouie soudainement et un clown apparut dans l'embrasure de la porte.Je reculais instinctivement au fur et à mesure qu'il se rapprochait de moi.Je buttais contre un morceau de bois qui contenait de l'eau.Je le pris et le lançait sur la figure du clown qui perdue toutes ses couleurs.Son maquillage coula et soudain il devint tout à fait normal.

Je fermai les yeux et respirais profondément.Quand je les ouvris à nouveau je vis ma mère, mon pére et ma soeur devant moi. Tous attachés à une chaise. Devant moi trônait un pistolet et un parchemin où il y avait inscrit :

Pour t'en sortir

Sans mourrir

Tu devras

Avec sang-froid

En tuer un

De ton choix.

Je pris l'arme d'une main tremblante.Et la pointait sur ma tampe.Jamais je ne tuerai un proche pour sauver ma peau. Ce serait mal me connaitre.Le coup partit tout seul et n'atterit jamais dans mon crâne car le supplice s'arrêta juste avant.Me réveillant en sursaut sur le meme fauteuil où je me suis endormis au pays des cauchemars. Devrais-je dire...De mes plus grandes peurs.

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