CHAPITRE UN

17 1 0
                                    


CHAPITRE UN

- Yves ferme le coffre ! Dépêches toi on va être en retard ! Cria la mère de Maxime.

Elle était déjà assise, les pieds hors de la voiture histoire de prendre un peut l'air. Il faisait chaud, trop chaud. Quelle idée avaient-ils eus de partir en pleine journée.

- Tout va bien derrière ? Cria-t-elle cette fois si à ses enfants.

Maxime et sa sœur étaient tellement complices qu'ils répondirent un « oui maman » à l'unisson. Malgré leur un an d'écart Maxime et Julie étaient depuis petit les meilleurs amis du monde. Ils ne se lâchaient pas. Ils avaient les mêmes amis, les mêmes passes temps, ils faisaient tout ensemble.

Yves sauta dans la voiture et démarra finalement. Yves, Elisabeth, Julie et Maxime étaient une famille des plus modèle, modeste mais modèle. Le père travaillait en tant que journalise de fait d'hiver dans un journal national. La mère se contentait de garder des enfants par-ci par-là. Julie venait d'avoir son bac, c'était ses dernières vacances en famille. Et Maxime, lui, entrait en première. Garçon plutôt ordinaire, il avait un groupe d'amis comme tout jeune de son âge, mais Maxime se sentait... diffèrent des autres, même s'il ne le laissait jamais paraitre, il avait vu le fossé se creuser entre lui et les autres jeunes de son âge.

- Bon ! Se lança le père avec une certaine appréhension dans la voix. J'ai pris soin d'attendre qu'on ait démarrés pour vous dire ou nous allons passer les vacances. Bon... Les enfants... Nous... Elisabeth posa une main sur le genou de son mari, de quoi lui donner un peu de courage.

- C'est si horrible que ça ? S'écria Julie

- Laisse moi finir ! Bon... Je disais... Yves semblait vraiment paniqué, ce qui mis ses enfants dans un état de stress insupportable vous savez que en ce moment c'est pas trop ça question argent. Maxime hocha la tête sarcastiquement. C'est déjà une chance que nous puissions partir, et...

- Papa, abrège s'il te plait !

- Oui, oui Julie, oui ! Bon... Nous allons passer les vacances chez les Vermont. Il plissa les yeux afin de mieux encaisser la réaction de ses enfants et de Julie en particulier, connaissant ses réactions parfois excessives.

- Les Vermont ? Répéta Maxime intrigué.

- Oui les Vermont. Confirma sa mère. Le patron de votre père entre autre.

-Attend ! On va passer les vacances chez des riches ? S'écria Julie le sourire aux lèvres. Mais c'est super ! Je ne vois pas pourquoi t'as fait tout ce cinéma papa.

Yves était si étonné par la réaction de sa fille qu'il se mit a sourire lui aussi. Ca faisait longtemps qu'il n'avait pas fait plaisir à ses enfants, alors si cela pouvait leur faire plaisir, il serrait le premier à en être heureux.

- Tu... tu est contente Julie ? demanda-t-il en plissant le front comme pour être sur qu'il avait bien entendu.

- Bah oui ! Attends, ils ont des enfants ?

- Oui deux, un garçon de vingt an et une fille de quinze je crois.

Maxime lui n'était pas du tout du même avis que sa sœur. Il était furieux. Il ne comprenait pas comment son père pouvait se « rabaisser » de la sorte. Depuis quelques années ses parents n'avaient plus beaucoup d'argent, lui était habitué à vivre aisément -et n'appréciait pas trop ce nouveau mode de vie. Cette vie de « pauvre » comme il le faisait souvent remarquer. Alors le fait d'aller passer des vacances chez le patron de son père le faisait sentir tellement minable qu'il eu envie de donner un coup dans le siège qui lui faisait face.

Une virée en bateauWhere stories live. Discover now