Date inconnue, lieu inconnu, dans l'après-midi.
Un vent puissant me soufflait sur le visage, de plus en plus puissant. Il faisait froid, je gelai, entre le vent qui m'aspirait toute chaleur et le froid qui me consumait à petit feu, j'étais bien servi. Je n'arrivais pas à ouvrir les yeux, je ne me sentais pas comme d'habitude, je ressentais un vide, comme un creux qui s'était formé à l'intérieur de moi, dans lequel je tombais. Je commençais à ressentir mes bras, je n'étais pas dans mon état naturel, j'étais, comment dire, juste en pleine chute libre. Je descendais à une vitesse hallucinante, j'arrivais de peine à respirer. Malgré une situation horrible, je ne pensais pas à activer mon parachute, car oui, j'en avais un, comment ai-je pu faire pour ne pas le remarquer ?
Je tatonnai pour chercher la poignée, hop, une fois main je la tirai de toutes mes forces. Le parachute se déploya. Je réussi à ouvrir les yeux, j'étais en pleine toundra sibérique. La chute se faisait rapide. Mon parachute s'accrocha dans un arbre, me libérant de ce fardeau, je tombai d'environ 3 mètres, indemne. Je me relevai en m'essuyant les jambes, pleines de neige. J'avais froid, les pieds gelés, les mains ensanglantées, le visage boursouflé. Le ciel avait déposé son manteau neigeux, la journée risquait d'être longue. À ce moment-là, un souvenir me parvenu, le lycée. Que c'était-il passé, que sont-ils devenus, l'homme étrange, les soldats, que faisaient-ils là-bas, pour qui étaient-ils venus, et bordel de merde, comment ai-je fais pour arriver là ! La nuit semblait tomber, je me mis en quête d'eau, de nourriture et d'un refuge. Le silence de la forêt me paraissait plus froid que la neige, j'avançais avec peine dans ce désert de solitude. Cela devait bien faire 2 bonnes heures que je marchais, toujours rien, il faisait encore jour, je ne comprenais rien. Derrière un arbre, j'aperçus une lumière plus blanche, plus sombre, plus attrayante, je m'en approchai et là. Un immense espace, face à moi, s'ouvrit, la forêt avait disparu, comme absorbée par l'espace , je m'étais retrouvé en haut d'une montagne je ne sais par quels moyens. Le soucis n'était pas là. Je n'étais plus sur Terre. Un ciel magnifique s'ouvrit à moi.Aucune chance de passer par là, je retournai sur mes pas, m'enfonçant à nouveau dans le labyrinthe. Le vent se mit à souffler plus fort, j'étais pétrifié, le froid m'empêchait de bouger, je me battais corps et âme contre les éléments. J'entendis une brindille se casser derrière moi, je me retournai. Personne. Derrière moi : "Bouh"
Je fis un bond en avant, je fis 5 mètres et attrapai au passage une branche en guise d'arme de dernier recours, stupide me direz-vous. Il était là, l'homme, enfin le "samouraï" du lycée, je le reconnu à son masque. Il avait changé de tenue, il portait une sorte d'armure renforcée, on aurait dit celle de Snake Eye dans GI-Joe mais en beaucoup plus classe. Il n'avait plus de sabres, juste un carquois et un arc, tous les deux sur lui. Ces premiers mots furent : "Enfin, je te retrouve, c'est l'heure pour toi. Ah oui, ne t'inquiète pas, je ne vais pas te tuer, pour l'instant."
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Wolf's Shadow
FantasyUn héro est-il vraiment ce qu'il prétend être ? Nous ne pouvons juger une personne à ses actions, nous devons avoir les causes et les raisons.