Partie 1 : La descente aux enfers

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Cette partie est assez triste~

« Putain ! »

En entendant ce mot, Brioche s'enfonça sur son siège, effrayé. Il savait ce que ça voulait dire. Son colocataire ouvrit la porte à la volée.

« Tu me prends pour un con ?! Demanda Rosgrim.

-Q-quoi ? Bégaya Bri.

-T'as sérieusement invité des gens sans m'en parler ?

-Et toi t'as sérieusement fouillé dans mon téléphone ?! C'est mon appartement, je fais ce que je veux. Je peux même te foutre à la rue !

-Te donne pas cette peine, je pars ! »

Sur ces derniers mots, le brun claqua la porte de la chambre du plus petit et alla dans la sienne. Il saisit une valise et deux sacs : un à dos, l'autre à bandoulière. Il remplit la valise de vêtements, le sac à dos d'un peu nourriture, de deux bouteilles d'eau et de son portefeuille et le sac en bandoulière de ses effets personnels tels que son téléphone, des livres, ses consoles portables, ses jeux... Il mit son PC portable dans son sac de transport avec tout ce dont il avait besoin pour (souris, tapis de souris, batterie...). Il prit tous ses bagages et partit de l'appartement non sans se retourner une dernière fois. Il le savait, il savait que ça aller arrivait. Il se disputait très souvent avec son -ancien- colocataire ces derniers jours et, à chaque fois, il en était triste. Mais ce jour-là, c'était la fin. La fin d'une incroyable amitié, d'une merveilleuse colocation et d'un duo apprécié. Il mit sa main dans sa poche et en sortit un trousseau. Il enleva la clé servant à déverrouiller la porte de son ancien appartement et la glissa sous la porte avec hésitation, comme rejetant les souvenirs de ces -merveilleuses- dernières années. De l'autre côté de la planche de bois, Brioche aperçut un objet brillant et se baissa pour l'attraper. Les larmes lui montèrent aux yeux en voyant le double de son ami... S'il pouvait encore l'appeler ainsi. Il venait de prendre conscience des événements et ne voulait pas vraiment y croire. Alors c'était vraiment fini... ? Toutes les années de rire, de joie et de bonheur qu'il a vécu était vraiment derrière lui ? Le barbu descendit les marches de l'immeuble et arriva dans les rues froides de Chalon. Alors, ne tenant plus, le châtain frappa de toutes ses forces dans le mur. Il le frappait encore et encore sans s'arrêter. Des larmes de rage et de tristesse coulaient le long de ses joues.

« Quel con !! Hurla-t-il à l'intention de lui-même. »

Il tabassa encore la paroi blanche jusqu'à épuisement et se laissa glisser contre le mur craquelé et troué par endroit. Là, il pleura encore longtemps avant de s'assoupir sous les émotions qui le tenaillaient.

[Brigrim] Your handsWhere stories live. Discover now