L'étreinte salvatrice

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Douleur qui transperce mon âme 
Les ténèbres arrivent, je les sens
Frissons qui parcourent mes jambes
Engourdissent mes bras
La douce chaleur des ténèbres me réchauffent l'âme
(Elle n'existe pas)

Les tremblements secouent ma mâchoire
Je ne suis qu'un pantin à la merci
Des profondes ténèbres
Les noires dentelles vêtirent aussi bien la peau blanche
Que l'habit de mort blanc et vaporeux
Certes, le contraste n'est plus, mais

L'arbre salvateur au milieu du champ de seigle en sang
Surmonte les millénaires
Des assauts des temps immémoriaux.
Le vent ne peux pas le faire plier
Le destin non plus  A ses désirs
Seul l'éclair blanc
Enfant du ciel lui même

L'étreinte salvatrice de l'amie étrangère
Ne pourrait cacher tant de haine
Que le sourire des vaincus
Sublimes, s'aheurtant face aux vagues
La lune est irrémédiablement attirée par la terre
Leur amour est terrible
Le soleil accepte chaque nuit 
de mourir
Pour que la lune
Puisse briller,
Quel terrible exemple.

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