Sky ; la bataille des Reniés. [En pause]

Chapitre 1.

Je courais dans les couloirs, je vais être en retard. La cloche sonne, trop tard. Je cogne, le professeur me fait entrer.

- Mademoiselle Sky, dit ma professeur de français en me fixant, vous êtes en retard. Encore. Aallez-vous asseoir à côté de monsieur Roy.

- Oh non, marmonnais-je, pas lui.

- Qu'avez-vous dit mademoiselle ? Demanda Mme. Gravel.

J'allai m'asseoir à côté de ce prétentieux. Je ne le connais pas, j'ai juste des oreilles qui l'a entendu. Bref, le cours se passa rapidement, j'aime bien le français. Lorsque le cours est fini, je me dirige rapidement vers la salle de danse déserte. J'ai entendu dire que ce cours ainsi que celui de musique avait été retirés pour que les jeunes se concentrent sur les cours. Ce n'est pas que j'aime la danse, mais la salle est toujours libre. Je m'installe au milieu de la salle. Je ferme les yeux. Il faut que je me concentre.

- Choisis des alliés, tu ne seras jamais capable de les combattre seule, entendis-je.

- Mais qui pourrais m'aider ? Demandais-je.

- Ceux qui sont comme toi.

- Ils m'ont reniés.

- Pas tous, m'a rassuré la voix.

S'il le dit, ça doit être vrai. Alors je commence.

- Bénis-moi, murmurais-je avant de commencer mon rituel de l'appel de mon Pouvoir.

Je prends mon temps, malgré que, comme chaque fois, j'ai l'impression que le temps passe trop vite. Après avoir récité quelques poèmes, je chante un chant qui m'est venu à l'esprit. Jamais je n'aurais pensé en avoir besoin. Un appel à l'aide, j'espère que quelqu'un va l'entendre. Je garde les yeux fermé, je ne dois pas les ouvrir. La magie circule en moi, je la sens se propager dans mon être. Elle pèse sur moi, elle veut que je finisse. Alors je chante une dernière fois pour clore. C'est un chant que ma famille partage à ses membres depuis des générations. On ne peut l'enseigner qu'en urgence, le chanter qu'une fois seul ou en famille. J'ai une tradition, que seule moi fait. Je mets mes paumes de la main face au plafond. Je sens déjà la chaleur monter jusqu'à là. Alors j'ouvre enfin les yeux, du feu sort de mes mains. Je souris. Je lève les yeux. Il y a trois personnes qui ont entendu mon appel à l'aide. Dont un que je connais. Mon frère.