Sang-froid

Chapter Chapter 1

Je m'appelle Ella Swan et ma soeur Isabella, elle préfère Bella. Ella et Bella, étrange non?  Nous avons 10 mois de différence, je suis l'ainée. Je vais bientôt fêter mes 18 ans, enfin plus ou moins. Je ne vieillis plus. C'est assez effrayant, mais ce n'est pas le pire. Je ne dors pas, ma peau est blanche comme de la craie et est froide comme le marbre. Mes yeux, d'un noir profond, peuvent s'éclaircir jusqu'à en devenir doré. Mais ce n'est pas le pire non plus. Le pire est mon régime alimentaire, je mange - bois - du sang. Je pense que vous savez tous ce que je suis, une sang-froid.
Ça s'est passé il y a 5 mois, dans une ruelle à Phoenix. Une amie devait me ramener chez moi mais elle avait reçu un appel de sa mère lui disant que sa petite soeur avait été hospitalisé en urgence. Elle avait foncée au urgences. Je suis donc rentrée chez moi à pied, et surtout, seule, a 23h30.
Je suis passée devant une ruelle, petite, étroite et sans une once de lumière. Quelqu'un m'avait tirée dans l'obscurité et avant même d'avoir pu appelé à l'aide je m'était écroulée, puis ça été le noir total. Quand je m'était réveillé un morceau de papier était roulé en boule dans ma main. Sur le papier, que je garde toujours sur moi désormais, était écrit: " Désolé de devoir t'imposer cela, mais c'est le seul moyen de te garder en 'vie' "
C'était signé: C.Cullen
Je n'avais pas tout de suite réalisée ce qui m'était arrivé, jusqu'à qu'une personne passe devant la ruelle. J'avais eu une soudaine envie de son sang. C'est à ce moment que j'avait compris que les sang-froid n'était en aucun cas un mythe.
Par la suite j'avais trouvé un moyen de me nourrir - m'abreuver -  sans causée trop d'importante victime: les animaux qui traînaient dans les recoins un peu trop sombre en pleine nuit. C'était toujours moins horrible que de tuer des êtres humains, je ne tenais pas à penser que j'étais un monstre.
Aujourd'hui je vis avec ma soeur, ma mère et mon beau-père, Phil. Mon père vit à Forks, dans la péninsule d'Olympic, au nord-ouest de l'état de Washington. Je songeai à m'installer là-bas quelques temps car je dois éviter le soleil, et que à Phoenix il n'y a que ça, du soleil et de la chaleur.
A Forks c'est le contraire, il pleut presque tout les jours, et s'il ne pleut pas, il neige. C'est l'endroit idéal pour moi.
Phil est joueur de baseball professionel, il se déplace souvent. Ma mère restait avec nous mais nous voyions, ma soeur et moi, qu'elle était malheureuse sans lui. J'ai donc proposé à Bella d'aller habiter à Forks, chez notre père. Elle à trouvée que c'était une bonne idée, ça doit bien faire trois, voir même quatre ans, que nous n'avions pas vu notre père. Nous en avions donc parler à ma mère qui, tout d'abbord, avait refusé. Après une longue discussion elle a finalement acceptée. Nous ne voulions en aucun cas qu'elle soit malheureuse par notre faute. Ce sera aussi plus simple pour moi, il y a des fôrets un peu partout et le gibier y est toujours présent en grande quantité. Nous avions fixé la date pour la semaine qui suivait.
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Je viens de boucler ma valise et je descends avec Bella. Phil met les deux valises dans le coffre de la voiture.
- Alors, ça y est, on s'en va. me dit Bella.
- Ouais. Le changement va être radical, c'est sûr.
Elle hoche la tête et nous rentrons tous dans la voiture. Aucun de nous ne parle durant le trajet. Ma mère va me manquer mais je perds rien d'autre en partant d'ici. J'e n'aime pas - plus - la chaleur et je n'ai pas d'amis, j'ai préféré rester à distance.
Une fois arrivés nous allons acheter les billets, enregistrer les bagages et nous nous rendons à la porte d'embarcation. Ma mère nous prend dans ses bras.
Prenez soin de vous, et surtout d'oublier pas que ma porte sera toujours ouverte en cas de problème.
Oui, Maman, t'inquiète pas. Je t'enverrai un mail demain. dis-je pour la rassurer un tant soi peu.
On lance un dernier appel et nous nous séparons de notre mère.
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Le trajet n'a duré qu'un heure. Mon père nous attends devant l'aéroport avec son véhicule de patrouille.
Salut Papa! lui dis-je en le prenant dans mes bras.
Bonjour Ella, comment vas-tu?
Bien.
Bella n'a pas prononcé un seul mot depuis notre départ, elle est très renfermée, même avec moi. Pour ma part, je suis plus ouverte, j'ai du m'éloigner des personnes un peu trop proche de moi. J'avais peur de ne pas pouvoir me contrôler, maintenant que je sais que je peux vivre entourer d'humains, je ne compte pas rester seule dans mon coin.
Mon père, Charlie Swan, est le chef de la police de Forks, le chef Swan. Tout le collège doit être au courant de notre venue depuis au moins une semaine. Nous rentrons dans la voiture, moi à l'avant et Bella à l'arrière.
Comment va Renée? me demande mon père.
Maman va bien, et toi, comment tu vas?
Je travaille beaucoup en ce moment, mais ça va. Et toi Bella, tu n'as pas dis un mot, ça va?
Bella relève la tête.
Oui, je suis juste fatiguée, c'est tout.
Le trajet se fait en quelques minutes. Mon père se gare devant sa petite maison blanche.
Nous venions ici, avec Bella, 2 semaines tout les étés. A nos 14 ans nous avions osées protester contre ça, les étés ici n'étaient pas top, il n'y rien à faire. Nous ne connaissions qu'une seule personne, Jacob Black, le fils d'un vieil ami à mon père, Billy Black. Je me demande s'il se souvient encore de nous.
Devant la maison est garé un vieille camionnette à plateau, rouge, une Chevrolet pour être précise.
Elle est à toi, cette camionnette? demande Bella.
Je l'ai racheter à un prix très raisonnable à Billy, il est cloué dans une chaise roulante, pauvre vieux. J'ai penser que c'était un bon cadeau de bienvenue. lui répond-t-il.
Pour nous?! nous écrions-nous.
Oui, pour vous. Ça sera plus simple pour vous rendre au lycée. Il faudra vous la partager, mais je ne pense pas que ça sera un problème.
Je le prend dans mes bras en le remerciant, Bella fait de même.
Nous montons poser nos affaires à l'étages et redescendons dans la cuisine.
Venez , je vous emmène manger un bout. nous dit notre père.
Ho, heu... allez-y sans moi, j'ai pas faim, je vais aller me coucher. mentis-je.
Tu es sûre?
Je hoche la tête et monte dans ma chambre. Je risque de m'ennuyer dans ma chambre mais je n'ai pas le choix.
Demain nous rentrerons au lycée, en plein semestre. Ce n'est pas génial mais je pense qu'on réussira à s'adapter. Dans tous les cas demain sera une journée très chargée.