Une virée en bateau

CHAPITRE TROIS

CHAPITRE TROIS

- Tu vois, Yves tout c'est bien passé. Déclara Elisabeth en se glissant aux coté de son mari. Tes enfants son contents, et nous dormons dans une chambre digne d'un hôtel, tout ca pour quoi ? Rien ! Que demander de plus...

Il sourit à sa femme, Yve appréciait le fait qu'elle se donne du mal pour le rassurer. Mais il restait tout de même très préoccupé.

- Yves... qu'est ce qui ne va pas ? Regarde moi, pourquoi parait tu si stressé ?

- C'est juste que... tu sais... Max, il avait l'air vraiment en colère contre moi, il n'a jamais été comme ça. Tu... tu crois que je suis un, comment dire... un mauvais père ? Il avait dit ça sans lever les yeux de son livre, il avait honte de se confesser ainsi, de paraître si vulnérable devant sa femme. Elle pris les mains de son mari après avoir réfléchit à ce qu'elle pouvait répondre.

- Yves De lavanne tu es le meilleur père qui existe au monde. Maxime est en pleine crise d'adolescence, il ne pense as ce qu'il dit mon amour. Je suis sur qu'il regrette énormément. Elle marqua un petit temps d'arrêt dans l'espoir de revoir le beau sourire de son mari.

Mais sans aucune réponse, il se replongea dans son livre sans même un regard pour sa femme. Elisabeth le pris assez mal puisqu'elle s'empressa d'éteindre la lampe de chevet et de se mettre sous les draps. Elisabeth se mit alors à réfléchir. Depuis quelque temps elle avait remarqué son mari distant, elle se tuait intérieurement à essayer de le faire sourire, mais ca ne marchait que très rarement. Elle ouvrit alors de grands yeux. Le trompait-elle ?

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- Dora tu fais quoi ? Dora, je te parle. Dora était allongée sur le sol des toilettes de la boite. Sébastian n'aimait pas du tout ce comportement, il était certes pour le fait de tester ses limites mais pas pour les dépasser. Dora ne savait pas se contrôler. Il la poussa pour passer totalement énervé.

Le vie qu'il menait lui permettait beaucoup de choses, et même si cela ne se voyait pas Sébastien en avait conscience. Il lui arrivait parfois de faire des excès mais une part de lui se sentait coupable. C'est le cas ce soir. Il a passé avec Dora et d'autres amis une soirée assez mouvementé. Mais ce qui le met hors de lui c'est que dora se donne ainsi en spectacle, il sait que ca réputation va en prendre un coup. Il décide finalement de rentrer sans elle.

- Allo, Simon.

- Oui monsieur ?

- Sors la voiture s'il te plait, je rentre.

- Bien monsieur.

Pendant le trajet il se rappela soudain des invités qui allaient resté chez lui un bon moment. ca ne le gênerais pas plus que ca, tant qu'ils ne le dérangeaient pas. Il avait d'ailleurs remarqué les yeux du garçon. Il avait été frappé par la douceur et le mystère que dégageaient ses yeux verts. Il y pensa tout le long du trajet, sans vraiment savoir pourquoi, cela l'apaisait.

Il était presque endormi quand Simon fit le tour de l'auto pour venir lui ouvrir la porte. Un vent frais s'engouffra alors dans la voiture. Il se tapota les joue et sauta sur ses pieds, pressé de retrouvé son grand lit. Il entra doucement dans la géante demeure et posa ses yeux sur l'horloge qui trônait au milieu du salon. Il lut : 22h49. C'est une des premières fois depuis le début des vacances qu'il rentre si tôt, ses parents vont être fier de lui, pensa-t-il, un sourire étira même ses lèvres à cette idée.

Pendant qu'il montait les escaliers son téléphone se mit à sonner. Le cadran affichait le nom de Dora. Il réfléchit cinq secondes avant de décrocher.