Un Nouveau Départ

Elle n'en pouvait plus, cette famille étais pire que les di plaies d'Egypte réunies ; pire que les sauterelles, les grenouilles, les grenouilles, les moustiques, les mouches etc... Les six autres, elle les avait oubliées. Et puis d'abord, ce n'étais pas sa famille.

Elle savait qui étaient ses parents biologiques et à chaque qu'on lui laissait la possibilité de sortir, elle cherchait leurs traces pour retourner près d'eux. Dans la maison, elle cherchait le moindre indice pouvant la mettre sur une piste. En vain ! Jamais elle avait que ce serait si difficile ! Ainsi, elle abandonna ses recherches.

Tous les jours se déroulaient de la même façon ; elle se réveillait tôt sur une paillasse posée à même le sol, ses repas se constituaient des restes de ceux de la famille, toujours froids et infâmes. Son travail consistait à garder une bande de stupides moutons qui se perdaient sans cesse et le soir, elle se faisait battre. Car oui cela faisait maintenant plusieurs années qu'elle recevait ce traitement injuste. Elle ne connaissait même pas les raisons de ces punitions infondées. Une fois l'une de ses amies rencontrée lors de ces rares balades, lui avait dit que son dos prenait une forme étrange sûrement à cause de ces traumatismes.

Un soir après avoir reçu les châtiments habituels, il y eut beaucoup de bruit dehors. Un des enfants avec qui elle vivait tenta de la cacher mais elle était si excitée qu'elle résista, elle n'aurait pas dû pourtant. Un groupe d'hommes, entra bruyamment et menotta Igor (l'homme qui la battait). On lui avait appris qu'en présence d'étrangers, elle devait se montrer agressive sous peine d'être battue plus durement encore. Un homme qu'elle n'avait pas vu arriver, la surprit par derrière et lui planta une aiguille, vraisemblablement remplie d'un calmant, dans l'épaule. Elle perdit connaissance, se déconnecta de la réalité et tomba.

Les bips incessants d'une machine la réveillèrent, elle était dans une pièce blanche, elle avait une perfusion de gros pansements sur son dos qui ne la faisait plus souffrir. Une femme qu'elle ne connaissait pas s'approcha d'elle, murmura quelques mots et repartit. Puis ce fut un homme, une autre femme et deux enfants qui se penchèrent sur elle. Tout ce qu'elle comprit de leurs discussion était : « Mais elle est parfaite cette petite Kitty !».

Le lendemain, après qu'elle eut mangé ses croquettes, la famille arriva avec une caisse et Kitty partit de la SPA vers sa nouvelle maison, vers une nouvelle vie de petite chienne choyée et heureuse.