27 février 2016

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Date : samedi 27 février 2016
Heure : aux alentours de 18h
Lieu : place passagère d'une voiture

Le soleil s'est couché, le ciel s'est obscurcit. La route est déserte, il n'y a que notre voiture. Un virage, quelques champs et vignes, et la pluie et le vent annonçant un début de tempête. Il fait froid dans la voiture, le chauffage ne marche plus.
Une chanson dans la tête : Pillow Talk et les larmes. Ces larmes, les miennes. Elles roulent et dévalent la pente de mes joues. Certaines se heurtent à la commissure de mes lèvres, ne pouvant terminer leur descente. Je ravale ma salive et j'essaie de sécher ces larmes qui menacent de redoubler en intensité. Mais c'est plus fort que moi, la fatigue l'a emporté. Mes larmes interminables terminent leur chute sur le tee-shirt blanc que j'ai emprunté à ma mère.
Je les laisse couler. Et comme un arc-en-ciel pendant la pluie, ma cousine me fait rire. Un rire chargé de tristesse mais un rire quand même.
Mes pleurs sont comparables à une averse, ils disparaissent aussi vite qu'ils sont apparus.
Une part de victoire et de file en aiguille mon sourire revient.

Mieux vaut rire que pleurer non?

Une question persiste toujours néanmoins : pourquoi Pillow Talk et pas une autre chanson qui aurait peut-être plus de rapport avec la raison de mon chagrin ?

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