Pardonne-moi :

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Elle m'a jetée dehors et m'a menacé d'appeler la police. Je ne dois plus la voir.

Je regrette les mauvais gestes que j'ai pu avoir et les paroles blessantes que je lui ai dis. Je regrette tout mais je ne sais pas comment me faire pardonner.

J'ai agis sur le coup de l'impulsivité, je n'ai pas su me contrôler et voilà où nous en sommes. J'ai tout gâché avec elle.

Ça faisait quatre ans que nous étions ensembles. Je lui avais promis de ne pas lui faire de mal et maintenant que j'ai failli à cette promesse, j'ai peur qu'elle commette l'irréparable.

Elle ne veux pas me faire rentrer et je tape frénétiquement contre la porte avec l'espoir qu'elle l'ouvre et que je puisse lui présenter mes excuses. Elle continue de me menacer d'appeler la police mais je sais qu'elle ne le fera pas. Elle n'a jamais eu le cran pour ce genre de chose. Elle ne sait rien faire seule.

C'est pour ça que je me devais de la protéger mais j'ai failli à ma mission

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C'est pour ça que je me devais de la protéger mais j'ai failli à ma mission.
Je t'en pris mon amour, ouvre-moi...

J'entends quelque chose se briser. J'ai peur. Je continue de lui intimer de m'ouvrir la porte. Je pleure. Je regrette ce que je viens de faire.

Dehors, il fait nuit. Je fais du bruit et j'ai froid. Il n'y a personne dans notre quartier. On avait pris une petite maison à l'écart de la ville et des nuisances sonores sans pour autant trop nous en éloigner.

Mon cœur à mal. Peut-être aurais-je dû lui parler de mes problèmes plutôt que d'aller me soûler. Je me sens sale. Sale de ce que j'ai pu ingurgiter et de tout ce que j'ai pu lui faire.

Je crois que j'ai trop bu. Une nausée me prend puis disparaît rapidement. De toute façon, je n'ai déjà plus rien dans l'estomac.

J'ai mal. J'ai arrêté de frapper contre la porte. Il n'y plus de bruit dans la maison. Du moins, c'est ce que j'entends.

Elle m'a mis à la porte seulement vêtue d'une simple chemise et de mon pantalon de costume. J'ai froid. Ma veste et ma cravate sont à l'intérieur. Je suis en chaussettes. Je venais de sortir du travail où j'avais bossé corps et âme pour ce poste et me voilà licencié. Je ne sais pourquoi, ils n'ont pas particulièrement détaillé mais je les déteste ! Comme si la perte de ma mère ne leurs suffisait pas pour me voir souffrir.

Je ne savais pas comment le lui annoncé, j'étais le seul à travailler. En plus déjà qu'on avais du mal à joindre les deux bouts, elle est enceinte et a du mal à gérer sa grossesse. Je ne pouvais pas lui infliger ma peine et mon incompréhension. J'avais été désappointé et étais parti boire jusqu'à plus soif. Chose dont j'aurais dû m'abstenir car j'ai sûrement commis une bêtise. Plus jamais je n'aurais sa confiance, j'espère que ce ne soit pas le cas. J'espère...

Je marchais doucement sur l'herbe du jardin. L'humidité s'infiltrant dans mes chaussettes et me faisant froid au pied.

Elle devait sûrement s'être endormie ou alors elle essayait de se calmer. Je me posais sur la terrasse. J'étais passé par un côté de la maison. La porte-fenêtre avait les volées fermés. Un peu de lumière s'en échappait.

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