Les Formes Lumineuses

CHAPITRE I - EN ROUTE VERS LUMINA

C'etait bien avant les premieres ecritures, et les tribus vivaient sauvagement. Des formes lumineuses se mouvaient parmis les humains. A cette epoque, c'est Lela la pretresse qui avait la confiance du royaume.

En peripherie de la ville, les tribus inferieures etaient fascinees par les formes de lumiere. Elles n'en comprenaient pas l'essence, et certains ne les voyaient pas. Un sorcier renseignait sa tribu:

- Ces formes sont parmis nous, dit-il, et leur lumiere ne nous brule pas. Et d'ailleurs, ces creatures sont pacifiques. Mais malheur a qui s'en approche qui a des sentiments d'iniquite, car il revivra son cauchemar. Nous pouvons nous en approcher, les plus dociles d'entre nous, mais aucun de nos guerriers ne peut s'en approcher. La-bas, il y aurait un royaume ou les formes et les humains cohabitent. Mais un champs de force entoure la ville, et tous ne pourraient y entrer.

Le lendemain, une horde de curieux partait en direction de la dite ville, emportant l'esseciel de voyage. Peu apres leur depart, une formes apparut a l'horison. Il y en a une, dirent-ils. Certains etaient aveugles de lumiere, et d'autres ne voyaient rien. Cela dura un moment, puis la forme disparut. Beaucoup de ceux qui ne l'avaient pas vu repartirent chez eux. Beaucoup avaient entendu la forme parler:

- Bienvenue, disait-elle. Vous voici a la frontiere du terrain du royaume. Peu a peu se departageront les uns des autres, et ceux-la passeront, et les autres ne pourront. Si vous n'etes pas prets, reculez! A partir d'ici, le bien et le mal en vous seront visibles par nous, et vous prendrez conscience de votre iniquite, et la peine s'installera en vous. Car c'est cela le prix a payer pour passer la premiere porte.

Ils se rassemblerent pour en discuter, et les versions variaient sur le choix des mots, mais le sens des phrases etait le meme. Dailleurs, la forme n'emettait pas de sons, et pourtant l'on entendait quelque chose, pour ceux qui avaient entendu.

Quelques guerriers etaient determines a attaquer les formes, et la haine les trahissaient en eux. Ils formerent des escadrons, mais au matin leurs chefs ne se reveillerent pas, ils avaient mouru pendant leur sommeil.

Pendant ce temps, Lela, la grande pretresse eut un pressentiment:

- Je sens des nouveaux approcher, dit-elle. Ceux qui les dirigent ont de bonnes intentions, mais ceux qui les suivent ne sont pas tous eveilles. Prions pour qu'ils trouvent la voie du bien, et qu'ils puissent survivre a l'epreuve qui les attend.

Ils reunirent un conseil, et deciderent d'envoyer des messagers, parfois humains, parfois lumineux, pour tester la morale des arrivants.

- Il n'est pas question de les provoquer, precisa Lela. Ces pauvres ames ne savent pas ce qui les attend, et les premiers n'auront que peu de conscience des reels evemenements. Les differents palliers les elimineront, ou les sanctifieront, car seuls les purs peuvent atteindre le coeur de la ville.

En marchant dans la plaine, le groupe avancait lentement. Soudains, plusieurs furent pris de frayeur. Certains voyaient leurs pires cauchemars se realiser, et partaient en courant dans la direction inverse. Les autres continuerent d'avancer. Au debut ils etaient plus de dix mille, et maintenant ils n'etaient plus que sept mille.

- Un jour nous y arriveront! promis le vieu sage.

- Ils arrivent... dit en meme temps la pretresse.

A Suivre...

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CHAPITRE II: LE DILEMME DE LELA