La Fille de la Lune

Chapitre 8

Elle  devait le faire, elle n'avait pas le choix elle espérait qu'on pourrait lui pardonner, surtout elle, mais si tout se passait comme prévue elle n'en serait jamais rien, profitant de la panique général elle se faufila entre les soldats.Ses longs cheveux bruns réunit en natte serrée voletaient derrière elle.Elle  se sentait  lourde comme si elle portait un boulet au pied,autour d'elle des gens criaient des ordres paniqués ils se précipitaient tous vers le devant de la façade.Mais,elle, elle  remontait  la marée humaine,à contre courant. Certaine que personne ne ferait attention à elle, elle ne se retournai pas une seule fois.Bientôt, elle arriva dans un couloir désert, les bruits s'étaient estompés.La moquette étouffa ses pas feutrés. Quand elle arriva devant une grande porte de bois, elle sentit  son coeur battre plus vite, ses mains tremblaient, une unique larme perla sur sa joue, puis résignée,elle poussa la porte.

Et je me réveillais.J'étais couverte de sueur, la tête enfouie dans mon oreiller, qui avait étouffé mon cri. Alix remua dans son sommeil, mais elle ne se réveilla pas, Lixi dormait à ses pieds.Je me levais et appuyais ma tête contre la fenêtre glacée.Ce rêve m'avais semblé si réel, s'en était inquiétant. Dehors, les premières lueurs de l'aube pointaient ,il n'y avait pas un chat...soudain j'aperçu au fond du parc à la lisière du sous-bois, un homme.Je ne le distinguais pas bien à cause de l'éclairage, comme au ralentit il se retourna, m'aperçu, et braqua son regard sur moi.Ses yeux luisaient dans l'obscurité, remplis de haine.On resta comme cela pendant se qui me sembla une éternité.Puis tout à coup, une force phénoménal m'assailli , je me pliai en deux, sous l'assaut .J'avais l'impression que quelqu'un avait chauffé un tisonnier au fer blanc et me l'avait appliqué sur le crâne.Je dus me mordre les joues pour ne pas crier.Mes oreilles bourdonnèrent et ma vue se brouilla de larmes, je sentis un liquide chaud me couler entre les doigts, du sang écarlate.J'étais tombée à terre, et me tordais de douleur à terre. La douleur était tellement forte que je ne pensais ni à crier pour alerter Alix, ni à utiliser ma magie. Puis soudain la douleur reflua,je restais encore un moment sur le sol parcourus de spasmes incontrôlable, puis je me redressais, les jambes flageolantes.Je risquais un coup d'oeil par la fenêtre. Il était toujours là, impassible.Quand il me regarda, je crus apercevoir un sourire narquois flotter sur son visage, mais aussitôt la douleur revient, pire que l'assaut précédent, plus le temps passait plus elle s'intensifiait et je poussais un cri étouffé. Bientôt des taches noirs dansèrent devant mes yeux et toutes les lumières du monde s'éteignirent.

Quand je me réveillais, j'étais toujours sur le parquet de ma chambre, étendue dans une flaque de sang.Je n'avais pas dus rester longtemps inconsciente, heureusement car je me voyais mal, leur dire qu'un homme à l'autre bout du parc m'avais attaqué sans me toucher.Enfin, avec ces ensorceleurs, peut être qu'ils m'auraient cru, peut être... Je me levai d'un mouvement brusque et toute la pièce se mit à tanguer.J'attendis que le monde se stabilise, pour tâter précautionneusement mon front et sentir longue enfilade.Je me rendis jusqu'a la salle de bain, où je rendis mon dîner, puis une fois calmée, je me contemplais dans le miroir pour voir l'ampleur des dégâts.Je contemplais mon rideau de cheveux bruns légèrement ondulée, mes yeux de jade bordée de longs et épais cils noirs, et de hautes pommettes .Comme Judith j'avais un port de tête hautain.Mais partant du haut de mon front jusqu'a mes sourcils une longue entaille traversait mon visage.Elle était superficielle et ne saignait déjà plus, mais elle  mettrait du temps à s'effacer. A part cela j'avais une vilaine bosse et mes doigts ainsi que mon front étaient couverts de sang séché.Je les nettoyaient du mieux que je le pus mais le problème restait ma blessure.Comment allais je pouvoir l'expliquer à Anna,Will et les autres ? Je songeais qu'il aurais été plus simple, de me guérir moi même, mais évidement c'était impossible.Aussitôt cette idée m'avait elle effleurée l'esprit, que je sentis comme quelque chose qui voulais s'échapper, je ni fit guère attention et le sentiment s'évanouie.Après tout c'était surement une impression dut à la fatigue et au stress des dernières minutes, non? Je m'approchais craintivement de la fenêtre, l'homme avait disparu.J'aurais pu croire que tout ceci n'était qu'un cauchemar, mais ma cicatrice témoignait du contraire.Je regardais Alix, sur de l'avoir réveillée, avec tout le bruit que j'avais fait. Mais, elle semblait dormir à poings fermés, soit elle fait un sommeil de plomb, soit elle jouait la comédie.Je me recouchais,tout mon corps parcourut de frissons incontrôlés , mais je ne trouvais le sommeil.J'avais la tête qui bourdonnai d'interrogations, dont la principal: 

 Qui était cet ensorceleur, et que me voulait il? 

 Tout au événement de l'aube, j'oubliais l'étrange rêve qui m'avait paru si réel...Je n'aurais pas dus...