Que ce passe t-il ? Pourquoi vouloir se donner des ennuis à travers des milliers de mangeurs d'hommes ? Ne préfère t-ils pas la sécurité au danger?
-Les portes sont tout juste derrière vous. Je vais à l'instant vous ouvrir la première qui est électrique. Par la suite, vous devrez attendre que celle-ci se referme pour ouvrir la suivante et ainsi de suite. Dit l'homme. Par contre, vous devez laisser la fille.
-Je l'abandonnerai lorsque nous serons sûrs de pouvoir sortir.
Malgré la panique total ressentis, je n'ose pas répliquer. Un nœud me serre la gorge.
Le policier dépose ses mains sur ses hanches, allonge la jambe droite, puis tape du pied. La situation semble l'irriter sans nécessairement être trop sérieuse pour lui. Son attitude assez négligente à mon goût, m'agace un peu je dois dire.
- Ok, de toute façon, vous ne changerez pas d'idée !
-Quoi ? Crié-je, sans pouvoir m'en empêcher.
M'ignorant totalement, celui-ci se retourne et disparaît peu à peu.
Quelques secondes plus tard, un bruit se fait entendre. Oui, il s'agit belle et bien des portes en pleine ouverture. Pensant être enfin délivré, je me débats soudain de toutes mes membres. Je tente de l'agripper pour ainsi lui faire mal en le griffant de mes ongles plutôt long, mais rien n'y fait. Je comprend qu'il n'a pas l'intention de me libérer. Je retente alors ma chance en accrochant mes dents à sa peau pour le mordre, ce qui ne fonctionne toujours pas.
-Hahhhhh! Je dois partir. Enlève tes bras. hurlé-je.
Ils m'emmènent de l'autre côté. Là où l'entrée électrique se refermera. Résistante que je suis, l'individu continue avec moins de facilité que précédemment. Par contre, si rien ne m'aide à me soustraire de cette force acharnée, il sera malheureusement trop tard.
Voilà, nous y sommes.Mes angoisses deviennent véridiques. Elles se collent tranquillement entre elles.
Essayant de cogner ses parties les plus sensibles, je n'arrive à rien. Mon corps est figé sur place. Je vois ma vie s'éteindre devant moi. Des larmes me coulent sur les joues et mon désespoir m'enlève tout courage. Je me plis en deux et cris jusqu'à abîmer ma voix devenue rauque.
Ça y est ! Il n'est plus possible de faire demi-tour !
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La terre suicidaire (En Réécriture)
TerrorIl y a cent cinquante ans, la catastrophe a envahi notre monde. Aujourd'hui, la planète n'est plus qu'un amas de monstres légendaires appelés «Zombies». La ville de San Diego n'a trouvée comme moyen pour survivre, que de ce réfugier sous terre. Fleu...