Tout commença ce jour là, enfin plutôt ce soir là. C'était une soirée comme les autres, pendant l'hiver profond. Grey était seul chez lui, un soir du nouvel an. Il se faisait nommé « l'homme de tous les instants ». Ce jeune homme passait sa vie sur son ordinateur et sur le terrain, pour trouver le meilleur scoop. Mais ce soir là, ce fut différent. Il prit la sage décision d'aller dans un bar de sa petite ville, pour rencontrer du monde. Il faut dire que dans sa vie très meublée par son travail, Grey n'avait pas franchement le temps de se trouver des amis, et avait quasiment perdu toute sa famille, celle-ci en avait marre de ne jamais pouvoir lui parler. Mais, elle ne l'aimait pas, depuis sa plus tendre enfance. Depuis toujours, il ne s'était jamais confier à personne sur son enfance difficile, sur l'abandon de ses parents depuis sa naissance. Ceux-ci ne s'occupait presque pas de lui, la seule chose qu'ils lui donnaient, c'était un bout de pain dur le soir. C'est ainsi que Grey parti en famille d'accueil à ses 9 ans. Il en a toujours voulu à l'État de ne pas avoir vu sa situation plus tôt.
Bien, revenons-en là où nous en étions. Cette nuit là, il alla au bar « The Cheevalum ».
Il poussa lentement la grande porte de bois, dans un grincement extrêmement strident. Grey jette un regard à chaque angles de la pièce : celle-ci comporte énormément de boiseries, s'apparentant aux vieux bar américains au fin fond de la forêt de pins. Le jeune journaliste, s'avance alors de quelques pas, sur ses gardes, ne se sentant pas à sa place. La porte va simplement se fermer seule, dans le même bruit strident qu'à l'ouverture. Dans la pièce, ornée de têtes d'animaux empaillés, éclairée de manière jaunâtre, se trouver seulement 3 personnes. Ces personnes étaient le barman, un homme d'une quarantaine d'année, complètement chauve, avec un bouc qui commençait à grisonner. Il portait un veston en cuir, qui laissait apparaître des bras plutôt musclés. Ce quarantenaire nettoyait une chope à l'aide d'un chiffon à carreaux rouges et blancs, avec un air extrêmement détendu. L'autre était un homme, assis sur un de ces grands tabourets en bois vernis, à trois pieds, avec un petit dossier haut d'une vingtaine de centimètres. Il tenait dans sa main gauche une chope de bière lui aussi, mais à moitié vide. Cet homme laissait voir des cheveux bruns et assez court, comportant une petite mèche blonde en forme d'éclair qui retombait sur son front. Enfin, la troisième personne était une femme, assise sur une des nombreuses banquettes usées de cuir marron du bar. Ses cheveux roux cachaient entièrement son visage, mais le reste de son corps en disait long sur sa personnalité. Tout chez elle, renvoyait à une impression négative, entièrement vêtue de noir, avec pour seule pièce de couleur, un médaillon couleur sang.
A son entrée dans la pièce, tous regardèrent Grey, à l'exception de la femme, plongeant son regard dans le siège en face d'elle, comme s'il y avait quelqu'un. Le jeune homme prononça alors un très faible « Bonjour. », intimidé par les personnes de la salle. Les deux hommes ne lui répondirent pas, le fixant toujours d'un regard glaciale. Grey finit alors par s'asseoir sur un tabouret, à deux places de l'homme aux cheveux bruns. Il baissa alors sa tête, pour regarder ses mains, posées sur le comptoir. Elles devenaient de plus en plus moites, et s'entremêlaient de stress. Un des hommes rompu le silence, c'était le chauve :
« -Alors l'endive ! Qu'est-ce que je te sers, bon dieu d' bon dieu ?! ». S'exclama-t-il.
Grey répondit d'une manière toute aussi timide et faible qu'auparavant.
« - Et bien.. U.. Une bière s'il vous plaît..»
Le barman s'exécuta en moins de temps qu'il n'en faut pour dire « aïe » et servit en quelques secondes Grey, d'une grande chope de bière pleine à ras bord. L'homme au veston de cuir reprit alors la parole.
« - C'est étonnant pour un journaliste d'être aussi mal-en-point devant quelqu'un ! »
Grey releva instantanément la tête, il n'était jamais venu ici, n'avait jamais parler à personne de cette ville, n'avait jamais laisser son nom dans aucuns de ces articles. Comment cet homme pouvait-il savoir ça ?
Dans sa tête, tout commença à s'entrechoquer, il se leva alors brusquement, n'ayant pas toucher à sa bière, pour se diriger à reculons vers la porte du bar. Aucunes des personnes ne réagit aux gestes de Grey, et il trouvait ça de plus en plus bizarre.. Il ouvrit alors d'un geste précipité la porte par derrière, pour sortir brusquement du bar étrange. Il courut alors chez lui, rentrant rapidement, pour s'enfermer dans sa maison, et aller se cloîtrer dans son lit. Dans la nuit, il ne trouvait pas le sommeil, et repensait à ce qu'il s'était passer.. Peut-être trouvait-il sa réaction exagérée, c'est vrai, après tout, savoir le métier d'une personne et avoir une certaine personnalité, ça peut facilement arriver.. Mais, il n'en était pas totalement sûr, ces personnes étranges lui glaçaient le sang. En pensant à tout ça, il s'endormit finalement, rongé par la fatigue.
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Le jour où tout a commencé
FantasyBonjour à tous. C'est mon premier texte publié ici, soyez indulgent. Je pense sincèrement que ce texte n'est pas extrêmement détaillé, ou très riche. Si vous désirez plus de richesse dans l'écriture, dîtes-le. Mais surtout donnez moi vos avis, quels...