Une simple histoire.

L'autre monde.

Il y a dans le monde...Autant de maladies qu'il y a de gens. Des maladies physiques, celles qui vous embrassent chaque hiver et vous empêche de travailler, celles qui vous foutes la trouille et remplies vos carnets de rendez-vous, celles qui vous méprise et s'acharne ou encore celles qu'on ne connait pas. Nous cherchons tous à connaitre les réactions de notre corps, pourquoi nos membres s'affaiblissent ou pourquoi nous crachons comme si la mort nous avait empoisonnée. Simplement parce que l'humain est une espèce faible qui fléchit aux importants dysfonctionnements, nous craignons que la fin soit proche et nous avons raison de penser cela ; notre système immunitaire conclut depuis toujours un pacte avec cette dame habillée en noire. Un échange qui l'a nourrit de nos chers quand l'autre fatigue à son chevet, nos chaires, un chantage qui devait donc arranger tout le monde mise à part notre volonté et notre conscience bien trop souvent en désaccords avec ce système.

Maladie psychosomatiques. Au sens propre du terme, c'est une maladie que l'esprit inflige au corps, un trouble psychique qui se répercute sur l'état physique. Il s'agit donc de maladies dans lesquelles les facteurs émotionnels, l'anxiété, la dépression ou les chocs (deuils...) peuvent affecter un organe ou un système physiologique. Le malade n'est pas conscient d'emblée qu'il existe une relation entre ses émotions et son état de santé, mais il peut le comprendre.

Il y a 5 ans, après une faille dans le système invisible et incompris de la vie, des maladies psychosomatiques se mélangèrent entre la science et la fiction, des plaintes de parents auprès des médecins, ne comprenant pas l'état soudain de leur enfant. Comme l'évanouissement de la conscience de leur marmaille, durant de courts instants, les perturbaient grandement. A vrai dire, je dois bien avouer que moi non plus je ne comprenais pas ces absence au début, c'était effrayant de partir sans ne rien contrôler, ne pas savoir quand les deux mondes s'échangeraient à nouveau.

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Il fait gris. Je déteste ce temps, c'est comme si le ciel était triste mais nous ne pouvons rien faire pour lui, après tout, qui pourrait discuter avec le ciel ? Ou quels genres de problèmes pourrait-il avoir sans réel existence ? Ces mots se mélangent et des phrases distordues se forment dans ma tête, impossible de les citées, alors je préfère écrire dans un petit cahier à l'odeur spéciale sous ma fenêtre, assise sur un coffre à jouet en bois fabriqué par un de mes frères, menuisier. Je me suis juste adossée au mur, un coussin dans le dos et un coussin sous les fesses, une maison de poupée d'un bon mètre à côté de moi pour m'accouder et me servir de sous main. J'ai comme un sentiment étrange au moment où j'écris ces mots, une sorte de boule dans la gorge, je me sens étrangement triste, mais je n'ai pas le temps de venir au bout de ma pensée, ma fenêtre s'est ouverte violemment lançant des rafales de vents et d'averse dans la pièce. Je la referme en forçant sur mes faibles muscles de bras, je n'ai pas le droit d'être trop en contact avec l'extérieur par de telles températures, d'ailleurs il a neigé toute la nuit, mais rien n'est resté sur le sol, il n'y a que certaines branches d'arbres qui sont encore un peu pâlies mais avec cette pluie, tout devrait disparaitre rapidement. Je tombe facilement malade et cela m'a toujours rendue triste, je regrettai toujours d'avoir joué dans la neige et sous la pluie mais plus jeune j'étais tranquille le reste de l'année, alors je continuais à faire ces mêmes « erreurs » qui aujourd'hui m'ont données de vieux souvenirs à dessiner. Mais aujourd'hui je suis « malade » toute l'année, alors je dois attendre que l'air se réchauffe à l'extérieur. La porte s'ouvre, de là où je suis installée, je ne vois que le côté de l'armoire face à moi.

Maman – Je dois aller chez ta sœur, on emmène son chat chez le vétérinaire, tu pourras aller chercher le pain ?

Moi – Ce sera fait. Vous rentrez pour quelle heure ?