O.S. Fairy Tail : Chocolates... (Miraxus)

Chocolates...

Je devais faire mon chapitre, mais le couple de Luxus et Mirajane m'est venu en tête et j'ai voulu en faire un petit O.S.. Et j'étais assez inspirée, aussi. 

Le "sad song" est un plus. Vous pouvez lire mon OS en l'écoutant si vous le désirez mais en soi, mon OS n'est pas "sad".

J'espère tout de même que vous l'apprécierez malgré le fait que ce soit assez couuuurt.

°°°°°°

L'amour...Combien de fois ai-je ouï dire que chaque mot qui décrivait ce sentiment était un euphémisme ? Dans ce bonheur sans limite se dégage un véritable supplice ; Celui de vouloir être en permanence avec l'être aimé.

Aimer, in fine, c'est désirer. Et si je devais assimiler l'amour à un objet, ce serait sans nul doute un tonneau percé qui peinerait à se remplir à cause de ce maudit trou.

Encore plus. Toujours plus. Nous en voulons encore et toujours plus. Voir l'être convoité ne suffit pas ; Nous le voulons dans nos bras, en contact permanent. Et, bordel, c'est ce que je ressens en ce moment.

Moi, Luxus Drear, me suis épris d'une femme.

Moi, Luxus Drear, me sens faible en ce moment.

Impuissant face à ce sentiment qui me ronge de l'intérieur lorsque je jette à cet être raffiné un regard empreint de passion, face à cette passion ardente qui inonde mon corps lorsqu'elle m'accorde un sourire chaleureux.

Comment ai-je fait pour tomber aussi bas ? Que je sois en mission, en pleine réflexion ou n'importe où, elle ne cesse de hanter mes putains de pensées.

Mirajane Strauss, tu es un véritable démon. Tu as réussis à faire de moi un homme si pathétique et vulnérable face à un simple sentiment, que je ne peux que t'en vouloir.

« - Enfin de retouuuur !

S'extasie Evergreen qui n'a cessé de me péter les burnes durant la mission, sous prétexte que l'on avait passé trop de temps à se reposer.

- Mais... Luxus, dis-moi, pour qui sont ces chocolats que tu caches si biennn dans ta poche ? On est bien le 14 février, non ? Qui est l'heureuse élue ?

Fried pose son regard sur Evergreen et comme si sa question était une question existentielle dont j'avais le devoir de répondre, il me dévisage avec cette lueur empreinte de curiosité.

La sagacité dont fait preuve cette femme commence à me taper sur les nerfs... A moins que ce soit le simple fait d'aborder ce sujet ?Quoiqu'il en soit, je renonce à endiguer mon irritation, et mon acrimonie prend le dessus sur ma répartie.

- Evergreen, cesse de brasser inutilement de l'air. Depuis quand me suis-je abaissé à ce genre de futilité ? »

Je grogne. Je suis trop prévisible. Elle ne répond rien, et nous entrons dans l'imposante guilde qui transpire l'amour sous toutes ses formes. Oy, où est passé cette guilde assourdissante ? Les chaises volantes ?Les bastons sans fins ? Seuls quelques membres résident en ce lieu.

Dont elle.

Comme toujours, elle tient le bar. Et comme toujours, elle irradie d'intégrité et de charme dans sa fine corpulence qui témoigne de son dynamisme. Ce dynamisme se retrouve également dans l'alacrité que dégage la lueur de ses prunelles céruléennes, brillant dans la pénombre; de même que son attitude pétillante qui inspire la joie de vivre. Ses traits délicats sont le reflet de sa beauté classique qui s'accorde avec une perfection sans nom à son élégance naturelle. D'un simple sourire affectueux, elle réussit à mettre votre humeur au beau fixe.