Épilogue II

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Les mois sont passés. L'été rayonnant à laissé place à un hiver souverain. Puis le printemps, majestueux est arrivé. Une année est finalement passé. J'ai eu mon diplôme. Cela fait un an. Un an que je n'ai pas parlé. Pas un seul mot n'est sorti de ma bouche. Et les sentiments sont restés coincés au fond de mon âme. Je n'ai jamais été aussi malheureuse. On dit que le temps guérit les blessures mais les miennes sont restés vives. Et chaque larme versé en brûlait la surface. Les trois cents nuits qui sont passés mon aidé à penser durant tous ces soirs d'insomnie où il embrumait chacune de mes pensées. C'était douloureux et à la fois rassurant. Alors que moi je me noyais dans mon silence, lui chantait. Sans le savoir il chantait pour nous deux. Nos deux voix à l'unisson. Malgré mes pensées je suis resté loin de tous ce qui se rapporter à lui. C'était trop douloureux. Le silence m'a préservé, longtemps. Mais maintenant il m'est pesant. J'ai mon diplôme, l'été est revenu. Et je suis fatiguée, comme jamais. Tout doit s'arrêter parce que je n'ai plus la force. Le silence m'emprisonne maintenant et mes souvenirs deviennent flous. Et la douleur ne s'apaise pas. Jamais. Elle continue de me hanter. Sans les cours mon esprit n'ai plus occupé et les nuits sont plus longues et plus épuisantes. Je pensais ne plus avoir de larme pour lui. Mais elles continues de creuser des troues dans mon cœur, comme de l'acide qui coule goutte à goutte. Et le sang de mes veines me fait l'effet de papier de verre.

Je suis fatiguée.

Je ne sais plus à quel moment cela s'est immiscé dans mon esprit. Je ne pouvais plus parler alors j'ai écris. Pour ceux que j'aimais. Mais pas pour lui. Je pensais vraiment que la tristesse, les souvenirs, l'amour s'épuiserait comme l'ancre d'un stylo qu'on utilise chaque jour. Mais je crois que c'est infinie, cet amour douloureux bien que magnifique. Je ne pouvais le supporter. Je me disais qu'à la fin de l'histoire les personnages cesser d'exister, même si c'était une mauvaise fin. Mais je ne suis pas dans le conte qu'il m'a donné l'illusion de vivre. Et je n'ai pas cesser d'exister et mon malheur est resté. J'aurais aimé croire qu'un destin ne nous séparerait jamais. J'avais tords. Parfois je me dis que c'est injuste. J'ai attendu après lui. Et on me l'a finalement arraché et le temps que j'ai passé à l'attendre ne vaut pas celui qu'il a passé auprès de moi. Sans y être préparé, du jour au lendemain ma décision était prise. Après avoir rassemblé mon courage et déposé chaque lettre à son destinataire, je suis passé dans chaque endroit de cette ville qui constitue ma vie et mes souvenirs, surtout ceux avec lui. Puis.

J'ai sauté le pas.

J'ai pris l'avion.

Fin

Wild Heart -The Vamps-Où les histoires vivent. Découvrez maintenant