9. Proposition
-Ce parc est magnifique, il me fait penser au parc de Versailles. Murmurais-je.
-Ravie que tu l'ai remarqué. Je l'ai fait dessiner par le même architecte que celui de Versailles. Je voulais le même, dit elle.
-Pourquoi ça ?
-Tout d'abord parce que j'aimais la rigueur et l'harmonie de ses jardins mais aussi pour remercier ma chère mère, Eugénie.
Avec tout ce que j'avais vu aujourd'hui il était certain qu'Eugénie n'était pas n'importe qui.
-Eugénie ? Eugénie la femme de Napoléon III ? Demandais-je me souvenant d'un exposé que j'avais dû faire à ce sujet.
-Oui. Son altesse est la seule personne à être à un rang plus élevé que le notre.
J'aurais bien aimé savoir en quoi consistait son rang mais je ne trouvais pas le courage de lui poser la question.
-Ah nous y voila.
Je me trouvais en face d'une serre proprement gigantesque exclusivement remplie d'orchidées noires.
-Voici le lieu que je préfère ici. Je te propose de t'en occuper, du moins après.
-Après quoi ?
-Tu t'en rendras compte bien assez tôt.
Je savais bien que tout ceci était une mascarade. Ils me cachaient tout les deux quelque chose, mais quoi ?
-Je sais que tu aimes la nature et j'aurais voulus que ce soit toi qui t'occupe de mes si précieuses orchidées. Je suis certaine que tu en prendras soins, dit-elle en s'éloignant. Peu importe, nous verrons cela plus tard, je suis fatiguée. Nicolas ?
-Oui, majesté ? répondit-il en surgissant de nulle part et en s'inclinant.
Je ne l'avais pas entendu arriver, je sursautais.
Il me regarda un bref instant et haussa les épaules l'air de dire désolé.
-Pourrais-tu raccompagner mon invitée dans ses appartements ?
Son invité ? J'aurais tout entendu. J'étais coincée ici, j'étais sa prisonnière, je ne savais même pas si je serais encore en vie demain, je ne savais même pas comment j'étais arrivée ici et elle osait me qualifier d'invité. Je me retins tant bien que mal de lui répondre.
-Certainement, répondit-il en voulant poser sa main sur mes épaules.
-Ne me touche pas, dis-je froidement.
-Voyons, je ne te ferai rien, détends-toi.
Je devais respecter la châtelaine mais je ne voyais pas pourquoi à lui je ne pouvais pas lui dire ma façon de penser.
-Me détendre ? Il y a deux mois tu tentes de me tuer par tous les moyens et aujourd'hui tu veux que je te fasse confiance ? Tu me penses trop naïve s'en est navrant.
-Te tuer, le mot est un peut fort...
-Parce que m'empêcher de manger et de boire pendant deux jours, ou me prendre tellement de sang à tellement d'endroits différents que je ne tienne plus sur mes jambe espérant mourir c'est un peu fort ? Ma peau a encore les traces de tes dents !
-Je t'ai apporté à mangé puis je ne t'ai pas pris tant de sang que ça.
-Ah donc pour toi le fait que je m'écroule inconsciente et non pas morte veut dire que je suis en vie.
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La Larme de Sang tome 3 L'orchidée
FantasiJe suis libre, mes amis aussi, aujourd'hui les humains connaissent l'existence des vampires. Certains nous acceptent, de cette façon je peux retourner au lycée comme une étudiante lambda. Tout se passe pour le mieux seule ombre au tableau, Nicolas q...