Nuit 1

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Lundi 13 juillet 1992, 1:45 PM

Impatient, je prépare mon appareil photo, ainsi qu'un peu de café, enfile déjà mon uniforme et me remet en mémoire le plan de la pizzeria. Tout est déjà prévu dans ma tête : la nuit se passe sans encombre, ainsi que les six autres. Même si... j'avoue qu'un peu de mouvement dans cette pizzeria ne ferait pas de mal ! Héhé... Au lieu de penser a tout ça, je ferai mieux de faire une sieste...

Lundi 13 juillet 1992, 11:55 PM

J'arrive au travail. Je suis sûr de moi.

Mardi 14 juillet 1992, 12:00 AM

J'écoute les enregistrements audios de l'ancien garde, censé m'aider, qu'il me dit de ne surtout pas m'inquiéter, qu'en 1987, un gardien s'est fait mordre au lobe frontal et a réussi a survivre, et que si les animatroniques me voyaient, ils me prendraient pour un endosquelette sans son costume, alors ils m'enfonceront dans un costume. Très dangereux, ça provoque la mort par strangulation et mes yeux et mes dents seront éjectés. Le seul moyen d'éviter tout ça, c'est de bloquer leur arrivée grâce aux portes tout en économisant ma batterie. On ne m'avait pas dit tout ça ! Et moi, évidemment, je n'ai pas lu la totalité du contrat ! Quel con... MAIS QUEL CON !! Calme-toi, Mike... Ce mec s'est sûrement fait virer et veut se venger sur moi en racontant ces conneries pour me faire fuite... Oui, c'est ça, t'as pas a t'en faire.

Mardi 14 juillet 1992, 1:54 AM

Les animatroniques n'ont pas bougé. Je sais que ça ne fait que tarder, aussi, je décide de les observer plus en détails. C'est comme s'ils s'étaient transformés, comme l'émerveillement que j'éprouvais pour eux encore hier s'est transformé en crainte et en épouvante.

Mardi 14 juillet 1992, 3:45 AM

Rien a signaler. Je bois beaucoup de café froid pour m'aider a lutter contre le sommeil. Comme prévu, les mascottes se promènent un peu partout, loin de moi. Je découvre, sur le poster des mascottes devant mon bureau, que le nez de Freddy ressort de l'affiche, comme une sorte de buzzer. J'appuie dessus, et ça fait un son : Pouêt pouêt. C'est très amusant, et quand je m'angoisse trop, je n'hésite pas a appuyer dessus. J'utilise beaucoup la tablette pour les observer, mais surtout parce que ce système de tablette tactile me fascine. C'est vraiment révolutionnaire, et quand je pense que dans 20 ou 30 ans, tout le monde en aura une, de meilleure qualité que celle-ci et avec plus d'options, j'espère être encore vivant pour cette époque... Mon espoir est de courte durée car je me rend compte que Bonnie a disparu des caméras.

Mardi 14 juillet 1992, 3:47

Je me décide enfin a allumer la porte de gauche, et horreur, je vois Bonnie dans l'entrebâillement de le porte, avec un regard vide et stressant. Je ferme immédiatement les deux portes et regarde les caméras, terrorisé, me promettant de ne pas ouvrir les portes et toujours regarder les caméras.

Mardi 14 juillet 1992, 5:59 AM

Les portes s'ouvrent brusquement, les lumières s'éteignent. Par l'entrebâillement de la porte gauche, je vois le visage de Freddy qui me regarde, un peu de lumière clignotante venant de ses yeux et de sa bouche. Il fredonnait une musique que je connais. C'est l'Opéra de Carmen, que ma mère écoute souvent. Sans le faire exprès, j'appuis sur le déclencheur de mon appareil et prend une photo de Freddy. Puis, tout devient noir. Et l'horloge sonne.

Mardi 14 juillet 1992, 6:00

Les lumières se rallument. Freddy se trouvait devant moi, prêt a m'attaquer. Mais, étant programmé pour revenir sur scène a 6 heures du matin précisément, il se retourne sans me regarder et repartit d'où il venait, ainsi que les 2 autres. Alors qu'on entendait encore les bruits saccadés de leurs pas, je colle la photo de Freddy dans mon journal (image du début). Je rentre chez moi sans un mot, encore traumatisé, sans même me rendre compte que je venais de frôler la mort.


Journal De Mike SchmidtOù les histoires vivent. Découvrez maintenant