J'avaistoujours aussi mal, une douleur mentale qui devenait physique...J'allais me coucher étant horriblement fatigué par ma journée. Unesemaine que l'enterrement était passé mais pourtant j'avaistoujours aussi mal. Je me sentais toujours aussi faible, comme si jen'arrivais plus à réspirer, comme si j'étais constament malade. Jepassais mes journées à m'entraîner ou à faire mes missions et mesnuits à pleurer, sans jamais répondre aux appels, messages ou mailque mes amis ou ma famille m'envoyaient. Je m'allongeai doucementdans mon lit, me glissai sous la couette et fermai les yeux. Aprèsquelques minutes une douleur se fit ressentir dans mon épaule,j'allumai la lumière pour voir d'où provenait cette douleur et visdu sang couler abondament d'une blessure que je n'avais pas quelquesminutes auparavant. Je mis ma main dessus en appuyant sur la blessureen essayant d'arrêter le liquide rouge sans y parvenir. Je voulaishurler à la mort tellement j'avais mal mais le son ne voulait passortir de ma bouche, mes cordes vocals ne fonctionnaient plus. Maporte s'ouvrit sur Julian qui marcha tranquilement jusqu'à moipendant que je versais toutes les larmes de mon corps.
-Arianna ?
J'hochaila tête et il s'assit calmement sur mon lit, il caressa mes cheveuxet j'entendis des tas de bruits autour de moi, des gens quichahutent, des machines, des cries puis Julian prit ma tête dans sesmains.
-Ariannatu dois rester avec moi ! Ok ?
Jene comprenais pas, pourquoi était-il là, comment ça se faisait,pourquoi il me disait ça, pourquoi j'avais une blessure, des tas dequestions se bousculaient dans mon esprit complétement dépassé parles évenements et puis Julian se mit à crier et paniquer.
-Anna !Anna ! Reste avec nous ! Tu ne peux pas me quitter, tu doiste battre pour les gens qui t'aiment, pour tout le parcour que tu asfais et tu vas encore faire, pour nous, pour notre couple ! Annaputain ! Crit-t-il comme si je ne pouvais pas l'entendre.
Jele regardai dans les yeux puis m'allongeai ayant un gros princementau cœur, comme si on me le volait peu à peu. Je fermai les yeux etentendis juste ces paroles avant de plonger dans un profond trouenoir.
-Jet'aime.
Jeme réveille doucement, il fait nuit la où je me trouve, j'ai mal àchaques petites parcelles de mon corps, alors je me lève doucementet regarde autour de moi. La seule lumière dont j'ai le droit estcelle de la lune et je constate grâce à elle que je ne suis paschez moi, dans une robe blanche à petits pois bleu vraiment laide.Je suis tellement fatiguée que je ne calcule rien, ni où je suis,ni pourquoi, ni comment. Une fille un peu plus jeune que moi avec debeau yeux bleus s'approche de moi et essaie de prendre mes mains. Jene la laisse pas faire et recule. Des tas de files et de tuyaux sontaccrochés à moi, un dans mon nez, quelques un collés à ma peau,j'enlève tout ça et court jusqu'à la porte tandis qu'elle essaiede réveiller un homme assie sur un fauteuil. Je sors de cette piècele plus vite possible et me trouve dans un grand couloir blanc avecquelques personnes présentes. Je cours jusqu'à l'assenseur envoyant ces deux personnes me courire après, je rentre dedans etappuie sur l'un des boutons pour aller au rez de chaussée. Pendantque l'assenseur je sens mon bras, ou plus précisément mon épauleme faire mal. Je me regarde à travers la glasse et vois une jeunefille blonde avec des yeux d'un noir intense, une peau très pâle,des cernes, et un pensement imbibé de sang à l'épaule. Je souffreatrocement. Les portes de l'assenseur s'ouvrent alors je cours pourattérire dans un sorte de haul avec des tas de gens qui courent unpeu partout. Des infirmières courent vers moi et me disent des tasde choses mais je ne les écoute pas vraiment en voyant ces deuxmêmes personnes qui étaient dans ma chambre crier un prénom.« Arianna »...
-Arianna ?Dis-je sans comprendre.
-C'estvotre prénom mademoiselle, m'explique une infirmière.
VOUS LISEZ
Kingdom Fire Partie 2 : Dark Dream
Romansa2ème partie du Tome 1 de Kingdom Fire: Dark Dream La vie d'Arianna n'a pas fini d'être dangereuse, imprévisible et fun. Quand Anna était petite elle faisait beaucoup de cauchemars, et ses parents lui disaient toujours que si elle faisait un sombre...