Il était une fois au XVIème, un comte mystérieux. Gabriel-Florent de Choiseul Beaupré était un homme secret. Évêque et comte de Gévaudan, il était un homme de haut rang. Il était respecté pour son farouche combat contre le fléau de Dieu. En effet, depuis 5 ans, un loup sévissait dans les campagnes. Il massacrait enfants, femmes, hommes seuls. Il n'y avait aucun survivant. La peur se propagea comme traînée de poudre, car malgré les nombreuses battues de loups, celui-ci tuait toujours. Certaines voix commençaient à parler de loup-garou, de magie noire, du mal.La plupart accusait les nobles. Dans le comté de Gévaudan, les nobles avaient une triste réputation d'être immoraux. Un seul homme était respecté, Gabriel-Florent de Choiseul Beaupré. Homme pieux et discret, il combattait vivement ces nobles qui répandaient le sang et la décadence.
Gabriel-Florent n'était pas devenu un homme d'Église par choix ou sur la demande de ses parents, non, il l'est devenu car il possédait un terrible secret. Sa riche et puissante famille avait été maudite et c'est lui qui en portait le fardeau : A chaque pleine lune, il devenait quelqu'un d'autre ou plutôt quelque chose d'autre. Cette chose qu'il devenait était sanguinaire et solitaire. Cependant,l'évêque n'en avait pas conscience, il avait juste de plus en plus de mal à retenir une envie meurtrière, une haine viscérale envers l'être humain. La solitude lui pesait et la vengeance le rongeait.
Après une nouvelle nuit en solitaire, un nouveau valet devait se présenter chez lui. Gabriel-Florent refusait d'avoir autant de personnes chez lui dans le quotidien, son instinct lui disait que c'était trop dangereux. Ses domestiques ne venaient que lors de grands événements.Cependant, il lui fallait, un valet tous les jours afin de s'occuper de lui. Personne ne se demandait pourquoi il avait constamment besoin d'un valet, personne. Après tout, c'était un évêque très respecté.
- Monseigneur ? François Briand, je suis votre nouveau valet.
- Bien. Vous avez beaucoup à faire...
Gabriel-Florent n'avait même pas pris la peine de regarder son nouveau valet, trop concentré à écrire une nouvelle lettre virulente contre la Bête de Gévaudan.
François,le nouveau valet, fut à la fois déçu, intrigué et intimidé par l'évêque. Il dégageait une telle puissance, une telle force, unetelle sagesse... Son esprit dériva lentement et il s ressaisit bien vite. « Un homme ne pense pas ça d'un autre homme, c'est contre nature ».
François découvrit seul les lieux et se mit aussitôt au travail.
Environs 250 années plus tard, qui penserait qu'il, ou plutôt qu'ils pourraient revenir. La bête de Gévaudan, une légende ?Peut-être bien plus que ça. De très longues années après, qui penserait à la réincarnation, à la résurrection de l'âme et de ses sentiments, qui penserait une seule seconde à l'impensable ?
Les souvenirs oubliés, le passé appartenant au passé, mais aussi au présent et au futur qui compte bien réécrire l'histoire. Cette histoire aux allures de contes de fées qui avait mal tournée,devait reprendre son cours pour que les erreurs passées soient effacées.
La bête de Gévaudan. Plus forte que jamais. Plus prudente. Plus armée.Plus machiavélique. Quelqu'un, ou quelque chose, sera-t-il assez fort pour l'arrêter ? C'est à en douter, et pourtant, parfois il suffit d'une personne, d'un compagnon, pour que l'amour devienne plus fort que la haine...
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Le Bel et La Bête
FanfictionDeux êtres, deux vies, deux passés. Ils sont si différents et pourtant ils sont liés: "Je te retrouverai, même si c'est dans dix siècles, je te retrouverai..." La Bête retrouvera t-elle son compagnon ? Ecriture à quatre mains.