I. Bad day

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On connaît tous ce « ça va ? » dont la réponse n'est pas forcement écoutée.
C'est une question habituelle que les gens posent sans se soucier de la réponse, sans même l'écouter.
Tous le monde répond oui à cette question même quand rien ne va,
parce que la personne en face va nous demandez pourquoi par pur politesse se glissant dans notre vie sans même sans rendre compte.
Alors un « oui » fait toujours l'affaire.

Ce matin en me réveillant quelques oiseaux chante.
Des gens aimes vraiment ce faire réveiller par un chant d'oiseaux ?
Personnellement chaque matin ou ses bestioles vivant dans l'arbre à quelques mètres de ma fenêtre me tires de mon sommeil, je sais que la journée sera longue. Très longues.

Alors je me glisse hors de mes draps me jetant sans le savoir dans la journée qui changera ma vie.
Je descends les escaliers faisant traîner mes pieds. Ma mère était déjà réveillée. Elle me lança un regard glacial, avant de me dire d'un ton aussi sec ;
-Où étais-tu hier soir ?
Cette question je la connaissait bien.
Je l'entendais quand j'étais seulement chez Claire, ma meilleure amie. A préparer un exposé. Mais également quand j'étais à une petite soirée chez un ami.
Mais cette fois ci, je n'étais aller nul part.
-Comment ça ? Je ne suis pas sortie !
Lui répondis-je perplexe.
Elle me regarda dans le blanc de l'œil pendant plusieurs secondes puis continua à couper des tranches de pains.

Après avoir avaler un p'tit dej' contenant un gâteau daté et un yaourt.
Je jette un coup d'œil à ma montre casio je constate qu'il me reste exactement un quart d'heure pour me préparer.
J'escalade les escaliers et me dirige vers ma salle de bain personnelle.
C'est sûrement une des seules raisons pour la quelle je suis « heureuse » d'être fille unique...
Mon père étant partie alors que j'étais très jeune, ma mère ne l'a jamais supportée et à décrété qu'elle n'aurais pas d'autres enfants et encore moins un autre époux. Alors je pourrais dire que c'est à cause de mon égoïste père qui à préféré partir avec une de ses conquêtes, que jamais je n'aurai la chance d'avoir un petit bout à chouchouter.

J'attrape mon mascara et l'étale délicatement sur mes cils, je coiffe mes longs cheveux lisse.
J'enfile un tenue confortable, je lasse mes converse, je jette mon sac sur mon dos et je cours pour ne pas rater une nouvelle fois mon bus et devoir attendre le prochain.

Le vent claque contre ma gorge, et fait virevolter mes cheveux dans tous les sens.
Un fois arrivée à l'arrêt de bus, comme tous les jours, les mêmes personnes attendent le bus. La routine de voir les mêmes visages tous les jours commence à me donner envie de courir loin de tout ses gens, qui ne comprennent rien à rien. Parlant de sujet bidon comme les derniers jeux vidéos pour Ps4 ou les dernières vidéos traînant sur Youtube .
Ils planent dans l'inconscience, ne s'intéressant pas aux dernières actualités.
Tel la crise économique ou même au réchauffement climatique qui traîne constamment au fond de ma pensée.
Ces adolescents d'une quinzaine d'années vivent dans un monde virtuel, dans lequel jamais je ne sombrerai.

Le bus arrive et me tire de mes pensées.
Les adolescents s'agitent et se bouscules pour rentrer les premiers dans le car, ce que je trouve une nouvelle fois stupide car tout le monde y rentrera à un moment donné.
Je monte dans les dernières, je traverse la longue rangée de sièges, puis je m'installe seule sur une banquette.
Les autres cris pendant que je suis concentrée sur les messages que j'envoie à Claire.

Une fois le long trajet achevé, je descends, encore une fois dans les dernières et marche tranquillement vers mon lycée.

Au delà des rêvesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant