Chapitre 10

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-Tu peux m'expliquer ? Je n'arrive pas à comprendre ce que tu essais de me dire.

-Ne me dis pas que tu ne doute pas, ne serait-ce, qu'un peu de leur sincérité ? S'il te plaît, dis-moi que tu n'as pas cru à leur histoire d'affaissements sous-terrains ?

-Quoi ?

Il secoue la tête en signe de découragement.

-Nous ne sommes pas ici pour sauver ces pauvres gens.

Jacob cesse de parler. Cela semble difficile à avouer.

...

- Je ne sais pas de quelle façon te dire ça... En fait... Ils vont détruire tous les entrées menant sous terre pour faire en sorte d'attirer le plus de zombies possible à l'intérieur. Il n'y a jamais eu question d'affaissement sous-terrain.

Ma bouche s'ouvre grand et mon cœur arrête de fonctionner. Le choc s'abat sur moi de manière brutale.

-Attends. Es-tu sérieux ? J'espère que tu blagues. Dis-je, très sérieusement. Et toi ? Quel est ton rôle ? Pourquoi n'es-tu pas de leur côté ?

-Leur plan était déjà fait avant de sortir de la prison. Je ne te cacherai pas que je savais tout et ces d'ailleurs pour cette raison que je t'ai amené avec moi. Ces pervers étaient bien trop ravis d'accueillir une fille parmi leur groupe d'homme, si tu vois ce que je veux dire... Pour ma part, ma rancœur n'est pas assez forte pour vouloir exterminer des centaines de personnes innocentes. Il est vrai que je me suis servis de toi et j'en suis désolé, mais ensemble nous serons plus crédibles. Nous pourrons aller les avertir pour les préparer au drame. ..Par contre, je n'ai pas trop eu le temps d'y penser... Sais-tu comment faire pour y entrer de l'extérieur ? Me questionne-t-il.

Choquée, je m'accorde le droit de répondre à son interrogation.

-...Avec les caméras de surveillance, ils nous verrons. Ils me feront entrer moi.

-D'accord, je veux bien, mais c'est beaucoup moins sécuritaire de rentrer que de sortir. Les Zombies risquent de venir avec nous. Nous ne sommes pas assez importants pour eux. Ils ne nous feront jamais cette faveur.

-Tu veux dire que ma vie n'est pas assez importante à leurs yeux.

-Non ! Seulement qu'une vie l'est moins que des centaines. Mais, je crains que ce soit la seule solution. Nous allons quand même essayer.

-J'ai une idée ! M'exclamé-je. Nous pourrions écrire notre message sur un papier pour qu'ils puissent savoir pourquoi nous sommes revenues !

-Ce n'est pas bête ! Mais où veux-tu trouver un papier et un crayon ?

- Euh attends que j'y pense... Peut-être dans une université ! Ah, mais nous sommes dans une université ! Rigolé-je.

- Là, tu gagnes un point ! Lance-t-il en souriant.


La terre suicidaire (En Réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant