prologue

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J'ai toujours voulu être ce genre de personne qui allait accomplir de belles, de grandioses choses qui allaient changer le monde. Comme Batman, ou bien Rosa Parks. Vous comprenez le principe.

Pourtant, la vie en a décidé autrement. Je ne suis qu'une jeune adolescente ne sachant quoi faire de ses journées. Une fille qui passe son temps libre à chanter et à écrire, à dormir et à se réveiller au lendemain.

On peut dire que je suis un désordre total. Déterminée, mais paresseuse. Et un paquet d'autres trucs comme ça.

Je quitte mon chez moi pour me rendre au nouveau café qui vient tout juste d'ouvrir sur la rue où j'habite. Les voisins en parlent toujours, les passants l'adorent. On dit que les patisseries et breuvages qu'ils y vendent sont "magnifiquement délicieux", pour citer ma mère. Je m'étais dis que je devrais bien y aller à mon tour, un jour ou l'autre. J'attrape mon sac et j'amène un carnet de note ainsi qu'un crayon à l'encre.

Après avoir marcher quelques minutes à peine, j'entre et commande un café. J'aime mon café fort et noir. Mais pas trop. J'ajoute un sucre seulement. Compliquée, la fille.

L'intérieur de la bâtisse est grand et lumineux. Un mur est recouvert de fenêtres tandis que les autres sont blancs. Plusieurs petites tables sont éparpillées dans le grand espace et des cardres colorés ornent les murs. Çela fait une dizaine de minutes que je suis assise à écrire, lorsqu'un garçon, à l'air insolant entre. Ses cheveux sont dorés, flavescents par mèches et flamboyants par touffes. J'arrive à peine à distinguer la couleur de ses yeux. Il me paraît familié. Étrangement familié. Il est en train de commander alors que je m'apprête à sortir. Je marche d'un pas nonchalant pour retourner chez moi lorsque je me sens suivie. Je me retourne et l'apercoit, lui. Il s'approche de moi, comme il a vu que je m'étais arrêtée. Ses yeux sont d'un vert puissant, mais à la fois pleins de légerté.

- On se connaît? me demande-t-il.
Je suis épatée! Quelle belle façon d'aborder les gens...
Saisissez le sarcasme.
- Non, enfin je crois.
Nous restons plantés là pendant 30 secondes, ou 3 minutes, je ne sais pas. Je suis certaine de l'avoir vu avant, mais où, Dieu l'ignore.
- Prends ça, dit-il, en me tendant un bout de papier bien plié.
Son numéro de téléphone.
- Tu gardes toujours des papiers avec ton numéro dans tes poches? demandais-je.

Sans rien ajouter, il part dans la direction par laquelle il est arrivé.


Note: C'est un prologue court et j'en suis consciente. J'espère tout de même qu'il vous plaira ! Je m'excuse d'avance pour les fautes d'orthographe que je n'aurais pas vu. Si vous le voulez, laissez votre avis en commentaire ! xxx

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⏰ Dernière mise à jour : Mar 29, 2016 ⏰

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