Aiguille.

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Flèches après flèches, Cadavres après cadavres. L'assassin virevoltait dans une danse macabre, chaque coup porté atteignit un point vital d'une de ces cibles, comme si une magie noire menait les tirs dans le cœur des pauvres victimes.

Telle était la vie d'Ankou ; une vie d'assassin. Bien payer certes, mais chaque victime faites par un assassin le change mentalement, la première lui fait un choque, jusqu'à qu'il s'habitue et qu'au fur et à mesure les cadavres le laisse de marbre. Des soldats, civils, paysans, forgerons, chevaliers, enfants, femmes, vieillards, qu'importe la cible Ankou accepte sans poser de question. Un lieu, un délai, et une bourse et la cible pouvait se considérait morte.

Ce soir c'était tout un groupe de soldat qu'il décima. Des soldats déserteurs que le roi voulait se débarrasser. Les rois aussi se servent d'assassin, dans le feutrer pour ne pas ternir leur réputation, cela arrange leurs affaire assez facilement et rapidement.

Ce groupe n'opposa pas grande résistance à Ankou armais de son arbalète qu'il porte à son bras, aussi rapide pour tirer que pour tuer. Telle une ombre dansante a la lumière d'une flamme. Une odeur de sang se répandit sur le chemin de cette forêt sombre.

Mais au moment d'achever le dernier soldat, une flèche se planta dans le sol séparant le combat, Ankou telle à son habitude, garda son calme et tiras une dernière flèche dans le cou de son adversaire, lui provoquant une hémorragie et l'étouffant dans son sang. L'instant d'après Ankou se camoufla dans les broussailles et se mit à observer d'où provenait cette flèche mystérieuse, chaque coin d'arbres et chaque zones éclairées par la lumière de la lune étaient analysé par Ankou, aucun détail lui échappais. Il lança une bouteille de vin enflammé par un chiffon sur le chemin pour éclairer le chemin, mais même à la lumière des flammes il ne put distinguer qu'un lapin qui allait se terrait. Il s'apprêtât à repartir, lorsque que la froideur d'une lame se posa sur sa gorge. Sans un bruit il souffla lentement, il maîtrisa ces émotions. Il voulut se défendre mais l'inconnu commença à parler.

-Qui est tu ? Demanda le propriétaire de l'arme.

- Mon identité est secrète, mais on me connaît sous le nom d'Ankou. Répondit-il.

-Je vois, sait tu qui tu viens de tuer ? Interrogea d'un ton sec se nouvelle opposant.

-Un groupe de soldat déserteur.Assuras celui-ci sur le même ton.

-Parmi l'un des soldats,commença l'inconnu, se cachait Varus.Ma cible que l'on m'a commandité.

-Je m'excuse d'avoir fait votre travail.Enlevez votre lame de mon cou où je serais dans l'obligeance de mettre fin à vos jour,Obligea Ankou d'un ton sec.

-Je n'ai pas peur de vous et de vos multiples moyens d'en finir avec vos ennemis. Je n'enlèverais pas ma dague tant que je n'aurais pas ce que je voudrais. Opposât-il sur le même ton.

-Et que veux-tu ? Demandas Ankou sans laisser de trace de sa curiosité.

-Allez-vous vous vanter de votre carnage?

-Mes victimes sont comme mon identité, c'est à dire secrète.

-J'espère que vous tiendrez paroles, sinon je serais dans l'obligeance de vous éliminer. Menaça l'inconnu en enlevant sa dague.

Au moment où la dague se retira, Ankou fit un bond en arrière et visa l'inconnu de son arbalète. Un regard sombre et déterminé, voilà tout ce qu'il pouvait distinguer.

Si un inconnu venait à passer par là, il n'aurait pu faire de différence entre les deux assassins, car Ankou présentait beaucoup de similitudes avec son agresseur : un accoutrement sombre, un capuchon foncé, des mèches éparses de cheveux noirs, un foulard occultant le bas de leur visage. Alors que l'agresseur avait opté pour un foulard gris, Ankou l'avait choisi grenat.

Idéaux et Assassinats.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant