chapitre cinq.

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[Max]

J'entendis un déclic et je me releva en essuyant mes larmes. Je tourna la poignée et poussa la porte. Vince était roulé en boule dans son lit à la façon d'un chat. Il avait les yeux rouges et ses joues était humides. Il me dit:

-Je suis désolé... Je t'ai menti... L'argent, ce n'est pas mes parents... Je ne sais pas vraiment d'où elle vient. Je me suis mis à recevoir des chèques chaque semaine après avoir été sorti de l'orphelinat. La signature était incompréhensible alors... J'ai pas cherché à savoir. Je sais juste que cette personne m'a beaucoup aidé... Ce n'est certainement pas mon père... ma mère est morte, mon frère et ma soeur aussi, je ne connais pas le reste de ma famille alors je ne sais pas c'est qui...

Je m'assis sur son lit à côté de lui. Il se rassit puis me sera dans ses bras. Il me demanda:

-Tu ne veux vraiment pas aller le rejoindre?

-Non Vince, je veux rester avec toi. Et puis, franchement, Théodore c'est vraiment nul comme nom...

Il me souris puis se décolla un peu. Il se leva, puis me pris par la main et me releva.

-On va les manger ces petits gâteaux?

-D'accord!

Nous sortîmes de la chambre emplis de noirceur puis partîmes dans la cuisine où il faisait plus clair. Je fut ébloui par la lumière. Mes yeux s'habituèrent tranquillement à la lumière, je vis Vince me tendre une assiette en souriant. Je la pris et le suivis jusqu'à la salle à manger. Nous nous assîmes, puis commencèrent à manger. Ça goutait sucré et c'était coloré. Je regarda Vince qui mangeait. Il me dit:

-J'ai pensé qu'on pourrait ouvrir une pâtisserie, c'est un endroit où on vend de ce que l'on mange maintenant, alors nous on devrait cuisiner et décorer les gâteaux. Je te montrerai comment faire.

-D'accord.

Il sourit. Quand nous eûmes terminé de manger, nous sortîmes dehors ensemble et partîmes marcher en regardant les alentours. De belles maisons coloré était posté de chaque côté de la route noire. Quelques arbres aux branches remplies de feuilles étaient plantés devant les maisons. Le ciel devenait orangé vu le fait que le soleil se couchait. Je découvrais moins de choses et j'en connaissais plus qu'avant, mais le monde restait toujours aussi merveilleux et mystérieux. Des oiseaux passaient dans le ciel en battant des ailes, comme s'ils faisaient une course dans tout Paris. Le soleil qui partageait sa beauté au ciel sans nuage donnait aussi une teinte plus doré à la peau de Vince, ses yeux reflétait cette lumière. Voilà, à nouveau mon regard s'était posté sur lui. Par contre, cette fois-ci, son regard me fixait aussi. Ses yeux toujours si spécial me fixait et son visage se rapprochait du mien. Mon coeur se mit à battre un peu plus rapidement, pourtant, il vint plutôt m'enlancer. J'imagine que les mots qu'il me chuchota à l'oreille était plutôt la source de ces battements cardiaques rapides.

-Je t'aime...

Je le sera fort contre moi, un peu trop fort même, tellement qu'il me dit:

-Tu m'empêche de respirer!

-Oh! Désolé!

Sur ces mots je le lâcha. Il pris ma main et nous continuâmes à marcher.

[Ren]

J'entendis cogner à la porte de mon bureau. Je dis fort:

-Tu peux entrer Anjou.

Il ouvris la porte la tête basse. Il me dit très bas.

-On à perdue l'emplacement de la puce, mais... elle est toujours active, autrement dit, le prototype 375 est toujours en vie...

-Quoi?!?

-375 est toujours vivant, mais on ne sait plus où il se trouve...

-Mais j'avais compris! Sale con! Sort d'ici!

-Mais monsieur,...

-Sort je te dis.

Il partit la tête basse et referma doucement la porte. Comment on avait pu les laisser filer. Tout ce temps pour finalement aucun résultat! Je seras là mâchoire en essayant de me calmer, en vain.

[Anjou]

Je ressort en baissant la tête et en refermant la porte. Ce Vince, si seulement Ren pouvait passer à autre chose, si seulement il pouvait arrêter d'être fixé sur Vince. Si seulement il pouvait passer par dessus ce rejet et regarder autour de lui. Voir que d'autres l'aime, que je l'aime. La porte de son bureau s'ouvrit brutalement. Je releva la tête surpris et le vit s'approcher de moi. Je me sentis soudainement mal à l'aise, avais-je dit tout ça à voix haute, sans vraiment le savoir. Il me prit par l'épaule et me dit:

-Je vais dîner et tu viens avec moi.

D'abord je resta figé alors qu'il s'éloignait, si bien qu'il me dit d'un ton impatient:

-Allez, j'ai pas toute la journée non plus.

Je partis rapidement le rejoindre et sa main s'empara de la mienne. Nos doigts s'entre croisèrent et mon coeur se mit à battre plus vite, beaucoup plus vite. Rapidement des chaleurs me prirent d'assaut, m'empêchant de penser comme il faut. J'essayais de l'écouter me parler, mais je n'y arrivais pas. Mon regard était tourné vers lui et je n'étais plus capable de le détourner. Son visage bien masculin, son menton ou un pouvait voir une petite barbe, ses lunettes noires qui lui donnait un petit air sérieux, ses cheveux châtains coupé court , mais tout de même pas trop et bien sûr, ses yeux. Des yeux verts comme les feuillages des forêts tropicales. Des yeux dans lesquels ont pouvait se perdre sans pourtant en être mal à l'aise. Ses lèvres qui semblait si douce, si délicate comparé à tout le reste de son être qui semblait tellement robuste et bestial. Cela fesait déjà 2 ans que mon coeur manquait de flancher à chaque fois que mon regards croisait le sien ou simplement, qu'il se tenait dans la même pièce que moi. Ses épaules carrés témoignaient de ses années de natation. Ses mains pouvaient nous montrer que sa vie n'avait pas toujours été facile et qu'il avait su se défendre. Il était grand, beaucoup plus que moi, autrement, je l'aurais déjà embrassé des centaines de fois, seulement, même sur la pointe des pieds, ça ne fonctionne pas. Lui il ne me regarde pas, il fixe le sol en marchant d'un rythme régulier. Il me parle toujours, de tout et de rien, il veut seulement faire la conversation. Moi tout ce à quoi je pense c'est à quel point j'aimerais être capable de lui dire les deux petits mots que je ne cesse de répéter devant sa photo le matin. Sa photo que j'ai eu grâce à un collègue qui a bien voulu me la donner. "Je t'aime" non mais il me semble que ça devrait être simple. Pas si difficile.

-Je t'aime.

Juste lui dire comme ça et tout irait bien. Comme je venais de le faire. Je venais de le faire? Non... Mais ce que j'étais con! Il arrêta immédiatement de parler et se retourna vers moi les yeux grands ouverts comme s'il s'agissait en fait de deux billes. Sa main se leva en l'air je ferma les yeux en me préparant mentalement à la douleur. Il allait me frapper, je le savais déjà, c'était certains.

Alors voilà... Désolé pour ce chapitre très court, mais voilà plutôt que vous laisser longtemps dans l'attente, je crois qu'il est mieux de vous écrire de plus court chapitre, mais que vous puissiez lire régulièrement et en toute zenittude... Sur ce... Merci d'avoir lu et à la prochaine mes chers lecteurs, moi je vais me coucher pour le bien être de mon esprit, pour ma santé et pour la bonne conscience d'une amie... À toute!

F-T-M

375Où les histoires vivent. Découvrez maintenant