Trois mots, Sept lettres, un sens

Prologue

Des cris, des cris résonnent. Ils sont de plus en plus en forts et ils se rapprochent. Je reconnais ces cris, ce sont ceux de ma mère. Elle arrive en courant vers moi les yeux rempli de larmes. La seule question qui me vint à l'esprit : Pourquoi pleure-elle ?
Je prends ma mère dans mes bras et elle sanglote sur mon épaule. Je n'y comprends rien.
Nous sommes dans le salon, le feu de la cheminé éclaire son visage mouillé par ses larmes, nous nous asseyons sur le canapé, je demande à ma mère ce qu'il se passe mais le seul mot qu'elle arrive à sortir de sa bouche c'est : "Louis".
Soudain je me met à paniquer. Sur le coup je laisse ma mère seule et je vais vers l'endroit d'où elle est arrivée, mais je ne vois rien, il fait tout noir et je n'arrive pas à trouver le bouton de la lumière. J'aperçois une lumière au loin, il y'a une porte entrouverte, on dirait celle de la chambre de mon frère. Je m'approche, ouvre la porte et là je vois mon frère au sol avec un couteau planté dans le ventre, ses yeux bleus sont ouverts, il est inconscient. Il est mort.
Tout d'un coup des larmes sortent de mes yeux bleus sans que je puisse les arrêter. J'attire ma main à ma bouche sous le choc et pousse un gros sanglot.
Un nouveau hurlement m'interpelle, ma mère.
Je cours la rejoindre, les larmes me brouillent la vue et mes cheveux blonds se collent à mon visage.
Sur mon chemin quelqu'un m'interpelle :
- C'est ça que tu cherches ? me dit une voix qui avait l'air d'être celle d'un homme.
Il tient ma mère par les cheveux, un pistolet est braqué sur son cou.
Je n'arrive pas à voir qui est cette silhouette, ma mère est toujours en larmes.
La personne me lance une phrase que je ne comprends pas. Je ne bouge pas et lui non plus. L'homme charge son pistolet et tire sur ma mère. Ma mère tombe au sol brusquement, ses cheveux bruns baignent dans son propre sang, ses yeux marrons sont fermes, sa bouche est ouverte et du sang en sort. Je tombe sur elle en larmes sans me soucier de la personne qui l'a tuer qui est encore là. Si je dois mourir, alors je mourrais avec ma mère et frère.

C'est à ce moment là que la personne braque son pistolet sur moi, je ferme les yeux et tire sur une mèche de mes cheveux.
Soudain tout stoppe et je me réveille en sueur dans mon lit. Encore un de ces cauchemars qui m'empêchent de dormir.