Salut! Je vous donne un autre chapitre plutôt court, mais qui fait... Battre mon coeur. Je crois que c'est le chapitre dont je suis la plus fière... Ok non mais... Je le trouve simplement... Fabuleux... ( admirez mon adoration des "..." )
[Anjou]
Sa main vint atterrir sur ma joue avec force. Ma tête tourna du côté inverse sous l'impact. Je ferma les yeux. Je ne sais pas ce qui était le plus douloureux. Ma joue... Non plutôt mon coeur en fait... Je me lanças, je n'avais plus rien à perdre de toute façon:
-Oublie le, pour de bon. Tourne la page et regarde autour de toi. D'autre gens t'aime. Comprends le. Il avait déjà été pris, son coeur. Le mien aussi. Si quelqu'un d'autre arrivait et se déclarait à moi, je refuserais, parce que mon coeur est déjà occupé. C'est triste mais il y a pas assez de place pour deux personnes, il a été gentil. Sont coeur déjà occupé et il ne t'a pas berné en faisant comme s'il y restait de la place pour au final te rejeter au moment où tu te serais complètement attaché. Je sais que maintenant ton coeur ne peux pas m'aimer, qu'il est déjà rempli. Il est rempli d'amour et de haine. Je sais que tu ne m'aimes pas, mais essaie au moins, essaie de trouvé au moins un petit bout qui est toujours libre! Essaie au moins de m'aimer!
C'est deux dernières phrases, je les avaient presque hurlées. Lui il avait la bouche entre ouverte et paraissait stupéfait. Finalement j'aurais peut-être mieux fait de ne rien dire. Je fixa le sol en me demandant pourquoi. Pourquoi mes yeux s'embrouillait? Pourquoi mon coeur me faisait si mal? Pourquoi j'avais dû l'aimer lui? Pourquoi il ne disait rien? Pourquoi n'arrêtait il pas de me fixer? Pourquoi mes larmes roulaient sur mes joues? Je savais pourtant qu'il n'y avait aucun espoir, aucune chance. Sa voix résonna:
-Lève la tête.
Je ne l'écouta pas et plutôt que de faire ce qu'il me disait, je me retourna et partis. Je courais, comme un gamin qui faisait la course, comme si ma vie en dépendait, comme si mes larmes pouvaient arrêter de couler en l'honneur de cette course acharnée. Plutôt que de répondre à cette exigence muette, mes larmes continuèrent de couler. Quand elles devenaient trop lourdes, elles se décollaient de ma peau tombait sur le sol. Mais de mon point de vue, à moi qui courait, on aurait cru qu'il s'agissait de petits cristaux volant derrière moi avant de piquer une descente angulaire et percuter le sol. Le fracas final. Ces petits cristaux ne résistaient pas au sol qui les arrêtait et freinait leur vie. Il les brisait simplement, puis admirait son oeuvre. Mon coeur. Il se sentait maintenant comme un de ces petits cristaux. Brisé. Derrière les larmes. Plus loin derrière celle qui venait de se briser. Il était là. Il couraient en tendant le bras comme pour essayer de m'attraper. Comme pour me toucher et déclarer "C'est toi le chat" puis repartir en courant pour essayer de survivre comme souris le plus longtemps possible. J'aurais aimé me laisser attraper cette fois. J'aurais aimé, mais mes jambes continuaient à le fuir. Mon coeur me criait d'arrêter. D'écouter ce qu'il avait à me dire, mais mon cerveau hurlait à mes jambes de ne pas l'écouter et de continuer de courir, continuer de fuir. Fuir. Non. Hors de question. J'avais trop fuis, mais cette fois ci je devais l'affronter. Faire face à ce qu'il avait à me dire. Je ralentis, puis finis par m'arrêter. J'entendis ses pas de course marteler le sol et sa respiration entrecoupé par l'impact de ses pieds sur le sol. Il ralentit puis m'attrapa le bras. Je me retourna pour le voir et l'écouter. Il était penché et reprenait son souffle en tenant toujours aussi fermement mon bras. La sueur perlait sur son front et dans son cou. Il releva légèrement la tête et ses yeux de bête me fixèrent. Une expression totalement différente de celle qu'il abordait depuis notre rencontre s'afficha sur son visage. Il replaça ses lunettes et se releva sans jamais lâcher mon bras. Cette expression. On aurait dit du remords, de la tristesse et peut-être... De la reconnaissance? Après avoir reprit son souffle, il me demanda:
-Ce que tu as dit, c'est vrai?
Je répondit sans hésiter:
-Oui.
Il baissa la tête avant de me dire:
-Je suis désolé, je t'ai foutu une gifle, je croyais que tu blaguais et je n'aime pas quand on se moque de ça... Mais... J'aurais autre chose à te dire... Si tu veux bien m'écouter...
-Oui, vas y.
- En fait, au début j'étais vraiment triste et c'est à ce moment là que l'Élite m'a approché. Il m'ont expliqué ce que j'aurais à faire puis j'ai accepter. J'étais vraiment triste, mais depuis un moment ça à changé. J'ai commencé à en vouloir à Vince pour ce bonheur qu'il avait et que moi je n'avais pas, que nous n'avions pas. Parce qu'entre temps... J'ai commencé à t'aimer. Alors... Il y a encore la haine pour Vince, mais l'amour, elle est à toi. La haine... Elle disparaît aujourd'hui. Tu la fais disparaître en me disant tout ça...
Il pris ma main et la serra dans la sienne. Moi je ne trouva rien à répliquer. Nous recommencèrent à marcher en regardant les alentours.
Alors voilà, c'est tout pour aujourd'hui, lâchez moi des commentaires, positifs ou négatifs, ça me feras plaisir de les lires et de les prendre en compte, soit pour m'améliorer ou simplement pour continuer! Merci d'avoir lu et à la prochaine!
F-T-M
VOUS LISEZ
375
Algemene fictiePrologue [375] 375. Ce chiffre ne veut rien absolument rien dire... 375 c'est moi. Je n'ai pas réellement de nom... je suis juste différencié des autres par mon corps, mes pensées et ce chiffre. Tout ces gens autour de moi ont la même histoire... La...