Comment te dire...

Untitled part

X se fâche.

X s'excuse.

X dit qu'il faut pardonner parce que ce n'est pas de sa faute.

X n'est pas dans son état normal, comment lui en vouloir ?

X est sous l'emprise d'un médicament, de problèmes familiaux ou d'une voix mystérieuse, bien sûr, qu'on lui pardonne.

X a crisé et hurlé sur toutes les personnes qui l'aiment, X a commis l'irréparable en frappant un être cher, mais regardez ses pauvres petits yeux tristes ! X s'en veut, s'est évident, on ne doit pas lui en vouloir.

Même si ce n'est pas la première fois.

Même si on avait déjà dit, la fois d'avant, que ça serait la dernière.

Même si on en pleure, le soir, d'être trop faible pour lui dire qu'on voudrait tout arrêter.

Pardonne-moi, X, si tu lis ces mots.

Parfois, je me dis qu'un jour, il faudrait que quelqu'un te dise en face ce qu'il pense, quitte à se sacrifier pour tous les autres.

Parfois je me demande ce qui se serait passé si j'avais refusé de revenir vers toi la première fois.

Parfois, je me surprends à chercher le positif dans ta présence à nos côtés sans le trouver.

Il y a beaucoup de X différents autour de moi, comme si tout était un recommencement dans ma vie. Je vous aime mais je vous en veux. Je vous aime.

Il y a certains X à qui il faut pardonner au nom du peu de temps qu'il leur reste à vivre.

Il y a certains X avec qui on peut garder de bonnes relations, grâce à l'éloignement et aux souvenirs.

Il y a certains X desquels il faut se tenir éloigné, parce qu'on ne peut que se détruire en étant proche d'eux.

Pardon.

Doyôbi