. Chapitre o1 .

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N.a: Pour ceux ayant déjà lus les premiers chapitres sur le compte de ma cousine, sachez que ces derniers n'ont pas changés, n'hésitez pas à commenter ou donner votre avis.


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C'était un jour ordinaire.

Alexis Hawke, jeune femme de 24 ans se réveillait, alors que les premiers rayons du soleil filtraient à travers les minces rideaux pourpres de sa chambre. Au même moment, son jeune berger Allemand, prénommé Hope, se jetait sur elle en l'assaillant de coup de langue sur le visage, arrachant un rire franc de la bouche de la jeune femme.

Elle sortit des couettes alors que la fraicheur lui mordait chaque parties de son corps nu, et se dirigeait vers la baie vitrée d'où elle pouvait voir la ville s'éveillée. Les premiers hommes d'affaires hélaient les taxis, les ados, casque sur les oreilles, couraient à en perdre haleine pour attraper leur car scolaire, et la foule grandissait sur les trottoirs d'Atlanta.

C'était un jour ordinaire.

Elle enfilait un pull et partit se faire couler du café, espérant que les poches de ses yeux s'effacent à mesure des gorgées lorsqu'un bruit retentit contre sa porte d'entrée.

_«Bonjour Mademoiselle Hawks, votre, votre journal était, dans... La boite aux lettres de la pi-pi-pizzéria... Je ... Tenez.» Fis un jeune homme.

Ce jeune homme était Glenn, un jeune coréen qui travaillait à la pizzéria au rez de chaussée de l'immeuble, il était serviable, et très timide, alors, elle fit rapidement le rapprochement entre sa tenue de pyjama légère et le bégaiement du jeune homme. Elle le remerciait d'un sourire gratifiant avant de fermer la porte et partir sous la douche.

Elle y restait un temps incalculable, comme à son habitude.

C'était un jour ordinaire.

Puis, elle avait enfilé ses vêtements de travail, jupe et veste bleu foncée, ainsi qu'une chemise blanche, mettant parfaitement en valeur ces courbes féminines, et dans son métier elle en jouait. D'un pas léger, et armée d'un thermos de café, elle se mêlait à la foule citadine pour gagner son lieu de travail, donnant quelques pièces aux sans domiciles qui étaient assis à même le sol, la remerciant de toute leurs âmes.

Elle poussait la porte de l'agence immobilière dans laquelle elle travaillait depuis la fin de ses études, il y a maintenant 4 ans et revêtit son sourire hypocrite, le même sourire qu'arboré tous les employés, avant d'aller s'assoir à son bureau.

La journée défilait rapidement entre les rendez-vous sur le terrain, les visites de futurs clients potentiels et les allers-retours à la machine à café où elle écoutait les derniers ragots d'une oreille distraite.

C'était un jour ordinaire.

Vers 18h30, elle prit le chemin inverse et se fit accueillir par des aboiements de joie. Elle partit promener son compagnon au parc, regardant les alentours, respirant l'odeur de l'herbe humide, s'extasiant devant les couleurs chaudes dont se pare la nature à la veille de l'automne. Une fois rentrée, elle jetait ses clés sur son vieux meuble d'entrée et appuyait sur la messagerie de son téléphone fixe : quelques télévendeurs. Rien de bien important.

Elle fit couler un bain brulant et s'y glissait en soupirant. Sa vie n'avait rien de palpitant, la routine s'installait, elle se comparait souvent à un robot ses derniers temps, passant sa vie derrière son bureau où chez elle. Ses amis l'avaient oubliés un à un par manque de ses nouvelles, mais elle ne se sentait par responsables de leurs pertes, tandis qu'elle se promettait, chaque jour, d'appeler les membres de sa famille rapidement.

C'était un jour ordinaire.

Elle regardait ensuite un téléfilm à l'eau de rose tout en lisant le journal, le museau de son chien posé sur sa cuisse; violences, meurtres, trafic en tout genre, et une nouvelle maladie entrainant des souffrances terribles et la mort, le gouvernement trouverait rapidement un vaccin, de toute manière, cette maladie n'arriverait jamais jusqu'ici, c'est tout bonnement impossible. Quelle naïve. Elle se mit au lit aux alentours de 23 h, sans trouver le sommeil immédiatement, les sirènes fendaient l'air en deux tous les quarts d'heure et des coups de feu lointain retentissaient, c'est une grande ville pensait-elle, «c'est normal»... Si elle savait...

Elle tombait d'épuisement aux alentours de 2h du matin.

C'était un jour ordinaire, c'était le dernier jour ordinaire de sa vie, mais ça, elle ne le savait pas encore.


The Walking Dead: Un Flirt avec la Mort.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant