An unreal reality

Chapitre 7: Laura

J'étais allongé par terre semi-consciente. Je voyais Matthew se jetait sur son frère, le tailladant et le frappant sans arrêter. Peter m'avait envoyée contre un arbre d'une façon brutale mais le choc n'avais pas était très violent. Je me demandais s'il avait fait exprès. Peter battu en retraite et partit mais avant de disparaitre il lui cria quelque chose que je ne pûs entendre. Matt resta plantait là, les poings serrés. Il poussa un long soupir puis se retourna vers moi. Je me relevai comme je pus contre l'arbre. J'avais l'air de n'avoir rien de casser. Il s'approcha de moi et me dévisagea en m'examinant. Il me demanda inquiet :

« - ça va, rien de casser ?

- Non je ne crois pas, juste un peu sonnée. J'ai la tête qui tourne un peu, tu vois.

J'essayai de sourire mais ce simple geste me fit grimaçait, je m'étais encore cognait la tête c'était sûrement ça. Franchement il n'y avait que moi pour me faire mal aussi souvent.

- Désolé, s'excusa-t-il, c'est de ma faute...

- Pourquoi dis-tu ça ? C'est faux, ce n'est pas du tout ta faute. Tu n'y es pour rien dans les agissements de ton frère.

Il me regarda d'un regard mélancolique, attristé.

- Si seulement tu savais. Mais un jour tu le sauras que je le veuille ou non, mon frère te le diras. Moi, je ne me sens pas le courage de te le dire. Car ton avis pourrait très vite changer sur moi. Je peux juste te dire que je ne suis pas comme tu le penses. Bon viens rentrons. »

Que me cachais-t-il ? Une chose si grave qu'il ne pouvait pas m'en parler lui-même. Je détestais Peter mais ma curiosité me poussa à aller le voir mais où était-il en ce moment. Matt m'avait dit que son frère viendrais de lui-même me voir pour m'en parlait. Je décidais alors d'attendre sa venue, je n'avais pas trop le choix de toute façon. On rentra en silence, Matt avait l'air plongeait dans ses pensées. Je lui dis au revoir et je rentrais chez moi. Dans la maison sentait une odeur que j'adorais, ma mère avait fait mon plat préféré. Je partis la voir dans la cuisine. Elle sortait le plat du four. Quand elle me vit, elle s'exclama de bonne humeur :

« - Coucou ma puce, ça va ?

- Coucou maman, oui et toi ? Miam, tu as fait des lasagnes, mon plat préféré.

- Oui, contente que ça te fasse plaisir. C'est presque prêt mets-toi donc à table.

J'obtempérai. Je m'assis sur une chaise en attendant. Je me perdis dans mes pensées. Ma vie avait vraiment était chamboulé depuis que je connaissais Matthew. Qu'est-ce qu'il se serait produit dans ma vie si je ne l'avais pas rencontré. Cette rencontre avait changé des tas de trucs chez moi. Je me rendais compte à présent à quel point la vie était dure. Que j'avais eu une bonne vie alors que d'autres n'avait pas eu cette chance. Ma mère me sortit de mes pensées en arrivant avec le plat de lasagnes. Elle me servit une part. On parla peu, ma mère me fixa pendant que je mangeais. C'était succulent comme d'habitude mais cette fois il y avait un arrière-goût que je ne reconnaissais pas. Il était tard, je partis dans ma chambre, je me mis en pyjama. Mes gestes étaient ralentis, je devais vraiment être crevé. Pourtant mon esprit était toujours aussi vif. J'ouvris la fenêtre pour laisser rentrer de l'air frais. Je m'allongeais sur mon lit et je pris un livre au hasard à lire. J'entendis un bruit sourd, je relevais la tête, Peter c'était infiltré dans ma chambre par la fenêtre. D'un côté je m'étais attendu à sa venue et j'en étais ravie car il allait peut-être enfin pouvoir m'expliquer certaines choses et de l'autres j'étais méfiante de le voir devant moi et j'appréhendais ce qu'il allait dire. Je lui demandais avec nonchalance :

« - Que fais-tu ici ?

- Je suis venue te parler bien sûr.

- De quoi ?

Je savais déjà pourquoi mais je voulus en être sûre en l'entendant le dire.

- Mais te parler de Matthew bien évidement, tu devais t'en douter. IL a dût te prévenir.

- Alors dis-moi je t'écoute.

Il parut surpris mais se reprit très vite. Il toussota et commença :

- Ce que je vais te raconter sera surement difficile a encaissé pour toi. Je ne suis pas né goule et Matthew non plus.

Je voulus dire quelque chose mais Peter fit un geste de la main pour dire de le laisser continuer.

- C'est lui le premier à avoir était transformé par le père d'un ami de maternelle, il a commençait à le bouffer mais l'ami de Matt est intervenu et lui as fait manger sa chair pour le transformer sinon il aurait été trop tard. Matt était petit à ce moment-là et ne différencier pas le mal du bien. Il se nourrissait comme lui avait appris son ami, comme un goinfre. Il tuait d'autre petit et un jour il décida de me transformer pour que je devienne comme lui. Je ne voulais pas bien sûr mais je ne pouvais pas le laisser seul. Je ne savais pas que ça faisait aussi mal. Une fois transformer la faim me tenaillait tellement. Il me disait qu'il fallait tout le temps tuer pour survivre. Au fil du temps je suis devenue comme lui. Nos parents c'était suicider un jour en nous voyant comme ça. C'est à ce moment que Matt pris conscience de ses actes et décida par tous les moyens possible de se calmer. Je le voyais ce torturer en ne mangeant plus pendant un certain temps. Moi mon cas était trop tard. Je lui en voulais de m'abandonner alors que c'était lui qui m'avait fait succomber. J'étais faible je ne pouvais pas m'arrêter comme lui le faisait. Je voulais qu'il reste comme moi. Alors quand il fut en âge de le faire il déménagea me laissant seul. Le frère pour qui je m'étais laissé transformer m'abandonner. Alors je décidais de le faire souffrir. A chaque endroit où il essayait de s'adapter je le suivais et je lui pourrissais la vie jusqu'à ce qu'il doive encore déménager.

Il regardait dans le vide, les poings serrés, les jointures blanches. Je le fixais les mains tremblantes. Moi qui avais toujours cru que c'était lui le méchant qui n'avait pas de jugeotes. Je ne savais pas tout ça. Je comprenais à présent pourquoi Matthew pensait que mon jugement allait changer sur lui et qu'il ne pouvait pas le dire lui-même. Soudain Peter repris son histoire :

- Mais quand je l'ai retrouvais cette fois-ci je l'observais un peu avant de me montrer pour... enfin je l'observais et je l'ai vu intervenir avec ce criminel je me disais peut-être qu'il était redevenu comme avant, ça me dégoûté. J'allais intervenir mais, je vis pourquoi il l'avait tué. Il ne l'a pas mangeait comme je m'y attendais. Il le brûla tout simplement pour ne pas laisser de trace. Il faisait ami-ami avec toi comme s'il n'avait jamais eu de soucis. Et quand je suis arrivé, lui qui ce battais toujours avec moi ne l'a pas fait. Mes provocations l'indifférer juste parce que tu lui avais soufflé une phrase à l'oreille. Alors que moi je m'étais époumoner pour ne pas qu'il m'abandonne mais il n'avait rien fait. A ce moment-là je te détestais pour moi tu n'étais qu'une chose qui me volait mon frère. Et puis j'ai vu à quel point tu le rendais heureux, tu lui soulageais le cœur. Je n'avais jamais réussi à faire ça. Alors je me dis maintenant. Peut-être que je devrais les laisser. Je ne veux plus le faire souffrir juste parce que je suis égoïste. Alors je vais partir mais avant je voudrais te donner mon numéro. Appelle-moi si Matthew a un problème ou autres choses. Et dit lui pour moi que je l'aime et que je les toujours aimer même si je n'ai jamais réussi à lui montrer comme il le fallait. Au fait je t'aurais cru retissant à m'écouter donc j'ai mis un truc dans ton plat par le biais de ta mère pour que tes mouvements physiques soit ralentis mais que tu puisses quand même garder l'esprit vif donc ne t'inquiète pas pour ça. »

Il sauta par la fenêtre et partit en courant. Je me levai aussi vite que je pus et regarda par là où il était parti. Maintenant je connaissais tout de Matt. Et je me promis de ne pas oublier de lui transmettre le message de Peter.