An unreal reality

Chapitre 8: Matthew

J'étais allongé dans mon lit, les bras derrière la tête. J'étais en pleine réflexion. Peter lui avait-il enfin révéler notre passé à lui et moi ? Lui avait –il ? Je bouillonnais en moi, je ne pouvais rien faire ni rien savoir. J'étais impuissant pour le moment et je détestais ça ! Mes sentiments pour Laura étaient si fort, je ne savais pas comment je réagirais si elle me fuyait ou que je la dégoutais. C'était fort probable après tout, si mon frère lui avait bien révéler ce dont je pense. Mon cœur battait à toute vitesse. Je me sentais mal rien que de l'imaginais. Il fallait qu'elle soit si gentille, si belle, si douce, si... Pourquoi est-ce qu'il fallait que ça se passe comme ça ! Pourquoi elle m'attirait, pourquoi je l'aimais ...? Tant de questions tourbillonnaient dans ma tête. Finalement je finis par m'endormir complétement éreinté. Le lendemain je me réveillais car quelqu'un avait sonnait à la porte. Sur mon portable il était 11h26. J'enfilai des vêtements et je partis ouvrir la porte. C'était Laura, elle se tenait au seuil de la porte. J'étais étonné qu'est-ce qu'elle faisait là ? Elle me regardait, elle n'avait pas bougé l'air mal à l'aise. Ah oui j'avais totalement oublié je ne lui avais pas permis d'entrer. Je l'invitai à rentrer, elle accepta en souriant et je pris son manteau que je rangeai ensuite. Elle prit la parole :

« - Ton frère est venu me parler hier. Il m'a tout racontait comme tu t'en doutais surement.

- Aussi vite ? C'est bien lui ça. Que t'a-t-il dit ?

- Tout, il m'a tout dit Matt. Il m'a aussi demandais de te transmettre un message.

- Lequel ?

- « Je t'aime petit frère même si je n'ai jamais su te le dire »

Je la fixai étonné, lui me dire ce genre de chose, peut-être voulait-il simplement me déstabiliser pour me tendre un piège. Laura semblait deviner mes pensées car elle ajouta d'une voix douce :

- Je ne pense pas que ce soit un piège, il était sincère et puis aucune chance qu'il t'en tende un, il est partit hier. Il m'avait dit de te dire au revoir de sa part.

- Alors il était sincère... Ce n'est pas l'un de ces autres mensonges absurdes pour m'attendrir.

Elle prit ma main et la serra délicatement.

- Oui, il l'était. Pour une fois je le crois.

- Au fait pourquoi continue tu de me parler aussi affectueusement, aussi gentiment alors que tu connais mes actes ignobles de mon passé ? Tu sais que j'ai fait souffrir toutes ma famille. J'ai tué des gens pour le plaisir...

- Peut-être que tu ne ressens pas ce que je ressens. Peu importe ce que tu as fait avant, l'important c'est ce que tu es aujourd'hui et ce que tu seras demain. Rappelle-toi ce que je t'avais dit.

- « si le passé de rattrape, dépasse le encore et toujours, soit plus fort que lui et regarde le futur. » C'est bien ça.

- Oui, exactement. Et peu importe qui tu as étais, je t'aime au plus profond de moi.

Elle me regardait dans les yeux mais elle rougissait énormément. Mon visage était à quelques centimètres du sien. Je pouvais sentir son souffle doux et avant que je ne me rende compte, on s'embrassa. Mes mains glissaient dans ses cheveux. J'avais l'impression que le temps c'était arrêté, j'aurais voulu que ça dure éternellement car moi aussi je l'aimais, je l'aimais plus que tout au monde.