Il rentrait chez lui, à pieds, évidemment parce qu'avec tous l'argent qu'il dépensait pour vivre son rêve, il n'avait pas les moyens d'avoir un bolide, ni une maison luxueuse. Il s'évertuait pourtant à passer de nombreux castings, mais jusqu'ici il n'avait obtenu qu'un rôle dans une petite série pas très connu. Il ne se souvenait pas du nombre d'épisode dans lesquels il était apparu, mais il savait en tout cas, que personne ne se souviendrait de l'homme qui avait kidnappé un enfant dans cette série puisque c'est le rôle qu'il avait interprété il y six moi de cela. Mais il était persuadé que grâce à son nouvel investissement, tout cela allait changer. Il avait fait des demandes dans plusieurs boites pour obtenir un manager. Tout acteur un minimum sérieux en avait un. Et au moins il pourrait se concentrer sur le reste. Il attendait juste qu'on le rappel, il attendait que quelqu'un veuille bien l'aider. Même si en échange de cette aide il y aura une contrepartie financière.
Il se dépêcha de retourner dans son petit appartement, enfin si on pouvait appeler ça ainsi, celui-ci était minuscule, et plus vraiment dans les normes, d'où le faible loyer qu'il payait, Mais Jules n'avait pas le temps de penser à cela, Il fallait qu'il se change et qu'il se rase, il devait rester impeccable en toute circonstances, sait-on jamais ce qu'il pouvait se passer. Evidemment son téléphone portable ne le quittait jamais, il ne voulait pas manquer un appel d'un manager. Il était persuadé qu'on allait l'appeler. Il savait qu'il était bourré de talent ou du moins il le pensait. Pour beaucoup de monde Jules était narcissique, mais au fond il avait juste confiance en lui, et la confiance en soi est importante lorsque l'on veut être acteur, car c'est s'exposer au critiques gratuites des internautes et des magasines à scandales. Mais il se sentait prêt pour tout ça, il avait sacrifié une bonne partie de sa vie pour ce rêve. Seulement était-ce vraiment ce rêve la qu'il poursuivait vraiment? Il se regarda dans la glace en doutant, puis il leva les yeux au ciel, évidemment, il n'y avait rien d'autre de plus important au monde que la reconnaissance, sauf peut être les filles et l'argent.
VOUS LISEZ
A la recherche d'un rêve perdu
General Fiction"L'homme n'est qu'un loup solitaire qui sait s'entourer de jolis mouton." C'était la phrase favorite de Jules Scott.